Firebarzzz présente🔥: « L’Afrique saigne, mais le monde détourne le regard. » – Lecture, Géopolitique – 📰🌍


Firebarzzz présente : L’Afrique saigne, mais le monde détourne le regard

https://youtu.be/VH0fzIIXUvg?si=nCRWzZ4vBpwK8css


L’Afrique ne brûle pas seule : on l’incendie, on la saigne, on la déchire — et on la laisse crier dans le silence.
Ce qui se passe aujourd’hui au Soudan n’est pas une guerre civile ordinaire. C’est une descente aux enfers, méthodiquement organisée, sous les yeux d’un monde occupé à ses propres tragédies plus “médiatiques”. Pendant que certains conflits saturent les écrans, le Soudan s’éteint dans l’ombre, et ses cris résonnent à peine dans les capitales du Nord.

“Sudan plunged into a civil war in April 2023 after a vicious struggle for power broke out between its army and the Rapid Support Forces.” (BBC Africa, 2025)

Le chaos soudanais : quand deux généraux s’affrontent, c’est un peuple qui disparaît

Tout a commencé par un rêve brisé : celui d’un Soudan libre après la chute d’Omar el-Béchir en 2019. Le peuple avait osé croire qu’après trente ans de dictature, la démocratie était possible. Mais la révolution a été confisquée, dévorée de l’intérieur par deux hommes — le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de l’armée, et le général Mohamed Hamdan Dagalo, alias Hemedti, chef des redoutables Forces de Soutien Rapide (RSF).

Ces deux hommes, jadis alliés dans le sang, ont transformé leur rivalité en apocalypse nationale. Le 15 avril 2023, les armes ont parlé à Khartoum. Depuis, plus de 150 000 morts, 12 millions de déplacés, une famine historique, et un pays disloqué.
L’ONU parle désormais de “the world’s largest humanitarian crisis.”

“More than 150,000 people have died in the conflict… 12 million have fled their homes.” — BBC Africa

Dans la région du Darfour, l’horreur a pris le visage du génocide. Les RSF — issus de la milice Janjaweed, tristement célèbre pour les massacres des années 2000 — mènent des offensives d’une brutalité sans nom.
À el-Geneina, des milliers de civils ont été exécutés. À el-Fasher, ville aujourd’hui assiégée, 250 000 habitants vivent piégés entre la faim et les balles, encerclés par des miliciens qui les affament méthodiquement.
Le camp de Zamzam, jadis refuge pour les déplacés, a été détruit. Les hôpitaux, bombardés. Les femmes, violées. Les enfants, exécutés pour ce qu’ils sont nés être : non-Arabs.

“The RSF and allied militias have systematically murdered men and boys — even infants — on an ethnic basis, and deliberately targeted women and girls.” — Antony Blinken, Secrétaire d’État américain, 2025

https://youtu.be/3Dd_g_FibaM?si=9rcbnXGSy0Q5lzky

Les États-Unis ont reconnu un génocide. Le monde, lui, détourne encore la tête.
Les Nations Unies, paralysées par les vetos et les intérêts croisés, condamnent sans agir.
Et pendant ce temps, les cargaisons d’armes continuent d’affluer : drones, blindés, munitions.
Des rapports crédibles accusent les Émirats arabes unis de financer et d’armer les RSF, tout en niant toute responsabilité.
Les connexions s’étendent jusqu’à la Libye du général Haftar, et plus loin encore — un réseau de complicités tissé par l’or et le pouvoir.

Car le véritable nerf de cette guerre, c’est l’or.
L’or soudanais, qui s’envole clandestinement vers Dubaï, nourrit la fortune d’une élite pendant que des millions meurent de faim.
Les États, les banques et les entreprises le savent.
Mais le silence rapporte plus que la justice.

https://youtu.be/f5wvKvTpp_I?si=3J8SOgM4JzLytqSw


No Comment


Congo : le miroir brisé du même crime

https://youtu.be/PFPMFUmreJ8?si=7nk-HT6PBfw3_Oaf


Pendant que le Soudan s’effondre, la République Démocratique du Congo endure un supplice différent, mais né du même poison.
Au cœur du continent, un peuple vit au-dessus d’un trésor et meurt de l’avoir.
Le cobalt, le coltan, l’or, les diamants : des richesses inestimables, essentielles aux téléphones, aux batteries, aux voitures électriques du monde moderne.

La RDC fournit près de 70 % du cobalt mondial, un métal indispensable à la “transition énergétique” des pays riches.
Mais dans les mines de Kolwezi, de Goma, de Bunia, des enfants creusent à mains nues, pendant que des multinationales engrangent des milliards.

https://youtu.be/TVe2D6Kjjok?si=OpDY0hBSHK22N7Qc


Les milices, elles, se financent grâce à ce commerce du sang.
Les rapports des Nations Unies pointent la complicité de groupes rebelles soutenus par des puissances régionales, parfois même des États voisins.
Le schéma est identique : pillage des ressources, chaos entretenu, dirigeants achetés, population sacrifiée.

Et l’Occident, celui qui prêche la démocratie, ferme les yeux sur les routes commerciales qui transforment les minerais congolais en batteries “vertes”.
Hypocrisie suprême : on parle d’écologie, mais on se nourrit de sang africain.

📍L’Afrique n’est pas condamnée, mais elle est trahie

https://youtu.be/xiz3ffrPLOk?si=UWqznjobTYYereOz

Ce n’est pas la fatalité.
Ce sont des décisions humaines, des intérêts économiques, des complicités politiques.
Ce sont des puissances — arabes, européennes, américaines, asiatiques — qui jouent avec des vies africaines comme avec des chiffres sur une feuille Excel.
Et ce sont parfois des élites africaines, prêtes à vendre leurs peuples pour une part du butin, qui permettent que cela continue.

Oui, il faut le dire sans haine mais sans hypocrisie : l’homme africain n’est pas inférieur, il est invisibilisé.
On ne le sauve pas, on l’exploite.
On ne l’écoute pas, on le gère.
Et quand il meurt, ce n’est pas une “tragédie mondiale”, c’est une “crise régionale”.

📍Le silence est une arme

https://youtu.be/qxInTRdo1XY?si=0zw_77IJXS7lB_jb

Le Soudan et le Congo ne demandent pas la pitié du monde, mais sa justice.
Des sanctions réelles, pas symboliques.
Des enquêtes internationales, pas des communiqués creux.
Une transparence sur les circuits économiques, pas des promesses creuses sur la “coopération Sud-Nord”.

Ce silence, il faut le briser.
Il faut que chaque lecteur sache que l’or de Dubaï, le cobalt de nos smartphones, le coltan de nos ordinateurs portent un nom, un visage, une souffrance.
Et que ceux qui continuent à se taire participent, à leur manière, à l’effacement de millions de vies.


Le monde veut croire que l’Afrique est pauvre. En réalité, c’est le monde qui s’enrichit de sa pauvreté.
Mais l’histoire n’est pas terminée : chaque mot, chaque regard, chaque refus compte.
Ce n’est pas un cri de haine. C’est un acte de mémoire.
Et c’est la promesse que Firebarzzz écrit à la face du monde : tant que l’Afrique saigne, ses enfants parleront.

Écrit par Firebarzzz pour FirebarzzzCom


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Author: Firebarzzz

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