Analyse – Scarface – « Hand of the Dead Body » – Album: The Diary – (1994) – featuring Ice Cube & Devin The Dude – FirebarzzzCom 📈📊📋


📍L’ Analyse Firebarzzz

Par Firebarzzz, Le 25 Juin 2024.


📍Hand of the Dead Body » de Scarface

Titre : Hand of the Dead Body
Artiste principal : Scarface
Featuring : Devin The Dude & Ice Cube
Producteurs : N.O. Joe, MIKE DEAN, Scarface & Uncle Eddie
Paroliers : Scarface & Ice Cube
Guitare : Uncle Eddie
Ingénieur du son : MIKE DEAN
Ingénieurs du mixage : Scarface, MIKE DEAN, N.O. Joe & James Hoover
Ingénieur du mastering : MIKE DEAN
Label : Rap-A-Lot Records
Date de sortie : 18 octobre 1994
Chansons interpolant « Hand of the Dead Body » : « The Maserati Rick Song [Part 1] » par G. Twilight (Ft. Breonna Lewis)


« Hand of the Dead Body » est une chanson marquante de l’album The Diary de Scarface, sorti en 1994. Ce morceau voit la collaboration de Scarface avec deux figures emblématiques du rap, Devin The Dude et Ice Cube, pour aborder la controverse entourant le gangsta rap à l’époque.


Produit par une équipe de producteurs talentueux composée de N.O. Joe, MIKE DEAN, Scarface et Uncle Eddie, la chanson se distingue par une instrumentation riche et une production soignée. La guitare, jouée par Uncle Eddie, apporte une touche distinctive à l’ensemble, tandis que MIKE DEAN s’occupe de l’ingénierie du son et du mastering, garantissant une qualité sonore optimale.

L’ingénierie du mixage a été réalisée par une équipe comprenant Scarface, MIKE DEAN, N.O. Joe et James Hoover, assurant une balance parfaite entre les différents éléments de la piste. Les paroles incisives, écrites par Scarface et Ice Cube, abordent des thèmes de justice sociale et de critique des médias, offrant un regard critique sur la perception du gangsta rap dans les années 90.


« Hand of the Dead Body » a été bien accueilli par le public et la critique, devenant rapidement un classique du genre grâce à ses paroles percutantes, son flow impeccable et sa production exceptionnelle. La chanson est souvent citée pour son message poignant et sa contribution à la discussion sur la censure et la représentation des réalités urbaines dans la musique rap.

En 1994, la sortie de cette chanson s’inscrit dans un contexte où le gangsta rap est sous le feu des critiques, accusé d’inciter à la violence et à la délinquance. « Hand of the Dead Body » répond à ces accusations en dénonçant l’hypocrisie et les stéréotypes véhiculés par les médias.

La chanson a également inspiré d’autres artistes, comme en témoigne son interpolation dans « The Maserati Rick Song [Part 1] » par G. Twilight (Ft. Breonna Lewis), preuve de son impact durable sur la scène musicale.


📍Analyse..

📌Les paroles de cette chanson abordent des thèmes profonds et complexes liés à la société, la violence, la stigmatisation raciale et les inégalités. Le narrateur commence par souligner que leur mouvement, probablement celui des artistes de gangsta rap ou de la communauté afro-américaine, a attiré l’attention mondiale, forçant les autres à réagir rapidement. Il évoque ensuite la manière dont la société les considère comme des menaces, ce qui conduit à des mesures répressives du gouvernement pour les faire taire. Scarface dénonce l’injustice qu’il subit et précise que les rappeurs comme Gangsta Nip, Spice-1 ou 2Pac ne l’ont jamais incité à la violence, réfutant ainsi l’idée que ce genre musical est responsable des actes criminels.

Il affirme que le gangsta rap n’est pas la cause de la violence et cite l’exemple des blancs riches de River Oaks qui se procurent des armes, montrant que le problème de la violence dépasse les communautés noires et pauvres. Il critique l’habitude de l’Amérique de chercher des boucs émissaires parmi les Noirs pour les problèmes de la société. Rappelant que les Noirs ont toujours été perçus comme mauvais, il accuse la société d’essayer de détruire leur seul moyen de communication : la musique rap.

Scarface propose de voir les choses sous un autre angle, en comparant leur situation à celle du personnage de Matt Dillon, connu pour dégainer son arme à chaque confrontation, soulignant ainsi l’hypocrisie dans la critique de la violence. Il questionne pourquoi il est critiqué pour des actes de violence alors que la télévision montre souvent des scènes pires. Enfin, il invite les critiques à venir vivre sa réalité pour comprendre la violence et la souffrance auxquelles il fait face. Ces paroles sont une critique acerbe de la manière dont la société américaine traite et perçoit les Noirs américains, en particulier à travers le prisme de la violence et du gangsta rap. Le narrateur souligne l’injustice de ces perceptions et défend le rap comme un moyen d’expression et de communication essentiel pour sa communauté.

📌Quant à Ice Cube, dans ce couplet, il exprime son mécontentement et son attitude rebelle contre ceux qui le défient. Il prévient que ceux qui ne libèrent pas leur esprit risquent de subir sa colère armée. Il critique ceux qui trahissent leur culture pour le succès commercial, et il se présente comme une force puissante contre l’oppression et l’exploitation. Ice Cube se pose en défenseur de sa communauté, prêt à affronter tous ceux qui osent le défier.

  1. « You best to free your mind before I free my nine »
    • Ice Cube avertit que les gens feraient mieux de se libérer mentalement avant qu’il ne sorte son arme (un pistolet, « nine »). Cela peut être interprété comme un avertissement contre ceux qui le provoquent ou qui s’opposent à lui.
  2. « And stop fucking with Devoid of Pop or feel my hot rocks »
    • Ice Cube critique ceux qui trahissent leur culture (Devoid of Pop) pour suivre des tendances commerciales. « Feel my hot rocks » pourrait faire référence à la répercussion violente de ses paroles ou actions contre ceux qui le trahissent.
  3. « Bang, bang, boom boom, ping, ping, I’m the black »
    • Utilisation de sons d’armes à feu pour symboliser son pouvoir et sa menace. Il se présente comme une force inébranlable (« I’m the black ») face aux forces qui tentent de le contrôler ou de le réprimer.
  4. « White boys got a magazine and don’t know how to act »
    • Critique des médias contrôlés par des Blancs qui ne comprennent pas la culture ou les défis auxquels sont confrontés les Noirs.
  5. « I’ll attack and make you vomit »
    • Ice Cube menace d’une contre-attaque puissante qui aura un impact physique et émotionnel sur ses adversaires.
  6. « Down with Khalid Abdul Muhammad »
    • Affiliation à Khalid Abdul Muhammad, un militant noir radical, indiquant son soutien à ceux qui luttent contre l’oppression raciale.
  7. « Do he got a brother? I’m it now »
    • Ice Cube se positionne comme un successeur ou un défenseur de la cause de Khalid Abdul Muhammad, prêt à prendre sa place dans la lutte.
  8. « I’m the illest »
    • Affirmation de sa propre grandeur et de sa puissance dans le rap et dans la lutte pour la justice sociale.
  9. « Wanna kill this house nigga Don Cornelius »
    • Critique de ceux dans la communauté noire qui trahissent leur propre race pour gagner des faveurs auprès des Blancs, ici il désigne spécifiquement Don Cornelius, le créateur de « Soul Train ».

Chaque vers de ce couplet montre la colère, la détermination et la critique sociale d’Ice Cube, affirmant son identité, sa force et son engagement envers sa communauté.


Author: Firebarzzz

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