Black Panthers (1/2)
L’histoire captivante de l’une des organisations les plus subversives et controversées du XXe siècle. D’inspiration marxiste-léniniste, les Black Panthers s’imposèrent comme une alternative radicale au mouvement des droits civiques porté par Martin Luther King. Mêlant archives rares et nombreux témoignages, une plongée coup de poing au coeur du « Black Power ».
Oakland, Californie, 1966. Un an après les émeutes de Watts, à Los Angeles, deux étudiants, Huey P. Newton et Bobby Seale, fondent un collectif d’autodéfense pour surveiller les actions de la police dans le ghetto noir. En devenant, la même année, un mouvement politique de libération afro-américaine, le Black Panther Party (BPP) se fait le porte-voix d’une communauté brutalisée dans une Amérique dominée par les Blancs. D’inspiration marxiste-léniniste, l’organisation s’impose comme une alternative radicale au mouvement des droits civiques porté par Martin Luther King. En parallèle à ses « programmes de survie » (petits déjeuners gratuits pour les enfants, dispensaires…), elle revendique un penchant pour l’insurrection. Slogans, coupe afro, poing levé : les Black Panthers ouvrent un nouvel imaginaire de lutte pour la communauté noire. Le FBI, effrayé par l’aura du mouvement, y compris auprès de la jeunesse blanche, intensifie le contre-espionnage. L’arrestation de Huey P. Newton, mis en cause dans l’assassinat d’un policier, déstabilise l’organisation. En 1968, en réaction au meurtre de Martin Luther King, son porte-parole Eldridge Cleaver refuse de se rendre après un duel avec la police. Il s’exile à Alger et y crée la section internationale du parti.
« Give More Power to the People »
De son avènement au cœur des sixties à sa chute impitoyable, le réalisateur Stanley Nelson retrace l’histoire captivante et méconnue des Black Panthers. Luttant contre la suprématie blanche et le capitalisme, ses membres ont marqué l’imaginaire collectif par la radicalité de leur militantisme, leur rhétorique à la fois agressive et fédératrice mais aussi leurs codes vestimentaires et leur manière révolutionnaire d’occuper l’espace public. Au son seventies et groovy du titre « Give More Power to the People » des Chi-Lites, ce documentaire restitue la beauté rageuse du mouvement sans occulter ses tourments et parts d’ombre – violence et bataille d’ego – au moyen d’archives colossales et d’interviews fouillées de militants, d’agents du FBI ou d’historiens. Il rappelle aussi que son point de départ – la violence policière – est toujours d’actualité.
Black Panthers
Documentaire de Stanley Nelson (Etats-Unis, 2020, 54mn)
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Portraits des Membres des Black Panther
Derrière ce nom se cache l’un des fondateurs du Black Panther Party. Ses initiatives coups-de-poing sont à l’origine de la notoriété nationale du mouvement révolutionnaire des années 60.
Il a également essayé de transformer l’enthousiasme autour du BPP en engagement politique en annonçant sa candidature aux élections municipales d’Oakland, en Californie au début des années 70.
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Liens
1ere partie
https://youtu.be/sUDTn08YjKU?si=QQ9Rwf6Lng4wZw9s
Membre des Black Panther
https://youtu.be/T-_OiAYSx0I?si=7BG0_L4Vga9Kg26B
Mots clés :
Black Panthers, mouvement radical, droits civiques, activisme afro-américain, révolution sociale, lutte raciale, années 1960, Huey Newton, Bobby Seale, Black Power, lutte contre l’oppression
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