Clip video : Gravediggaz – « Night the Earth Cried » –  Album : The Pick,The Sickel and The Shovel – (1997) – hiphop – 26 Novembre 2024 –




🎙️ARTIST: Gravediggaz
📣TITLE: The Night The earth Cried
💿ALBUM: The Pick The Sickel and The Shovel
📆RELEASED: (1997)


📍La Note Firebarzzz

Gravediggaz – « Night the Earth Cried »

En 1997, Gravediggaz, un collectif emblématique du rap alternatif, sort son deuxième album « The Pick, The Sickle and The Shovel » . Cet album est marqué par une atmosphère sombre, psychédélique et introspective, et il reste un classique du hip-hop underground. Parmi les morceaux les plus remarqués, la chanson « Night the Earth Cried » se distingue par sa puissance émotionnelle et sa réflexion sur les thèmes de la mort, de la souffrance et de l’écologie. Le clip vidéo de cette chanson, comme le morceau lui-même, plonge l’auditeur et le spectateur dans une expérience visuelle et sonore marquante, caractéristique du style unique du groupe.

Gravediggaz : Un collectif iconique

Gravediggaz est formé en 1994 par des membres de différentes scènes du hip-hop, dont RZA (chef de Wu-Tang Clan), Frukwan , Prince Paul , et Too Poetic . Ce groupe se distingue par un style « horrorcore », un sous-genre du rap où les paroles sont macabres et souvent violentes, mais avec une dimension introspective qui va au-delà de la simple valeur de choc. Dans « The Pick, The Sickle and The Shovel », le groupe se réapproprie cette approche pour discuter de questions profondes, allant de la mort à l’écologie, en passant par la condition humaine.

« La nuit où la terre a pleuré »

« Night the Earth Cried » est une chanson poignante, qui explore les conséquences environnementales et les crises mondiales. La chanson évoque une Terre en souffrance, où la pollution, les injustices sociales et les conflits ont conduit à une situation de crise globale. Le titre même, « Night the Earth Cried » , suggère une nuit où la planète elle-même pleure ses enfants, une métaphore pour une civilisation qui se détruit.

La production de RZA est une fois de plus un élément central du morceau, mêlant des beats sombres et lourds avec des samples de soul et de musique expérimentale. Les graves voix et intenses des membres de Gravediggaz, accompagnées d’une atmosphère lugubre, créent une ambiance presque apocalyptique. Le morceau est en quelque sorte une mise en garde, un cri d’alarme sur l’état du monde et la manière dont l’humanité semble se diriger vers sa propre destruction.

Les paroles sont à la fois poétiques et engagées, abordant des thèmes universels tels que la responsabilité écologique, les injustices sociales et la violence humaine. La Terre qui « crie » symbolise la souffrance de l’environnement et des êtres vivants, un thème récurrent dans le hip-hop conscient.

Le clip vidéo : Un thriller visuel mêler à un univers  sombre et apocalyptique

Imaginez un monde en déclin, une fresque apocalyptique où l’Histoire se mêle à une sombre prophétie. Le clip de « Night the Earth Cried » nous transporte dans une expérience cinématographique troublante, une œuvre visuelle qui résonne avec le cri de la planète.

La première scène s’ouvre sur une forêt baignée de lumières inquiétantes, où un maître des arts martiaux exécute des mouvements gracieux et puissants. Le spectateur est immédiatement propulsé en 1555 , un ancrage temporel qui dévoile un village exotique et paisible. L’atmosphère est douce, presque sucrée : des femmes à la peau d’ébène, vêtues de tenues traditionnelles, lavent du linge au pied d’une cascade majestueuse. Ce tableau de sérénité est brutalement déchiré par l’arrivée des forces anglaises, dirigées par le terrifiant Sir John Hawkins, émissaire de la Reine Élisabeth et marchand d’esclaves. Les fusils éclatent, le chaos s’installe, et l’harmonie d’un monde fragile s’effondre.

Au fil des minutes, le décor bascule dans l’obscurité. Des paysages dévastés, des ruines désertes, et des visages marqués par la souffrance s’entrelacent avec des scènes de confrontation brutales. Les membres du groupe apparaissent dans des environnements symboliques, immergés dans des ténèbres oppressantes ou confrontés aux forces de la nature. Le spectateur est témoin d’un ballet entre le réel et l’abstrait, chaque image accentuant l’urgence d’un cri : celui de la Terre, comme une déité agonisante.

La réalisation s’appuie sur des transitions fluides et des effets spéciaux pour représenter le passage du temps, le déclin inexorable de l’humanité face à ses propres erreurs. Une séquence marquante avec en scène RZA , s’élançant dans les airs tel un héros de film de kung-fu, illustrant la lutte désespérée contre des forces invisibles mais implacables. Les scènes où les membres du groupe rappent au milieu de ruines ou sous des précieux changeants captent l’essence même du message : destruction, lutte, et la solitude face à l’irréversible.

Le clip ne propose pas de solution, mais sonne une alerte : si nous continuons sur cette voie, la planète sombrera. Sorti en 1997 , ce chef-d’œuvre visuel et musical reste plus pertinent que jamais en 2024 , résonnant comme un avertissement criant d’actualité. Une œuvre à voir, à ressentir et à méditer. « Night the Earth Cried » n’est pas qu’un clip, c’est une expérience immersive, un miroir sombre tendu à l’humanité.

Dans le contexte du groupe, la chanson et le clip vidéo de « Night the Earth Cried » sont une critique directe de la société contemporaine. Gravediggaz utilise des métaphores et des images fortes pour inciter l’auditeur et le spectateur à réfléchir sur l’état de la planète et sur la manière dont les actions humaines contribuent à son déclin. Le titre « The Pick, The Sickle and The Shovel » lui-même fait référence à des outils associés à la mort et à la récolte — des symboles de destruction, mais aussi de transformation et de renouveau.

Le pick (pioche) et la faucille (faux) sont des instruments associés à l’agriculture, mais aussi à la moisson, à la fin de quelque chose, tandis que la shovel (bêche) est un outil de fouille, symbolisant la recherche de vérité ou de solutions. Ces symboles peuvent être interprétés comme une métaphore pour la nécessité d’un renouveau ou d’une prise de conscience avant qu’il ne soit trop tard.

L’apocalypse et l’environnement ne sont pas seulement des thèmes visuels mais des métaphores pour l’état psychologique et social du monde. Gravediggaz invite ainsi à une introspection sur la manière dont les sociétés modernes, engoncées dans la consommation et l’indifférence, ignorent les appels désespérés de la Terre elle-même.

« Night the Earth Cried » de Gravediggaz est un morceau phare de leur deuxième album, offrant une réflexion intense sur l’état du monde l’être humain et l’urgence écologique. Le clip vidéo accompagne parfaitement cette réflexion, avec une mise en scène visuelle saisissante et symbolique. Ensemble, la chanson et le clip forment un cri d’alarme poétique et perturbant, invitant l’auditeur et le spectateur à prendre conscience des dangers que l’humanité fait peser sur la planète. C’est une œuvre qui, au-delà de son aspect musical, reste profondément pertinente dans le contexte des défis environnementaux actuels.


📍Lyrics

Too Poetic

(Grym Reaper)
I want a queen on every continent
So I can escape the government, flee my residence, settle in
I’m militant minded, brilliant rhyme whiz
The time is now for me to shine, kids are innocent
Blinded, society got to be reminded of my diary
Cause tragically I carry thee
Misery of centuries that’s sent to me
Not coincidentally intentionally cause mentally I represent the key
But it’s a double-edged sword see
Tryin to be godly is hard
Especially in poverty’s backyard where violence has taken over
Free enterprise and lies is idolized
Cause it’s deep inside with Allah, God or Jehovah
To guide the lost tribe you’re forced to reside
on the north side Babylon is never penalized
For bein offsides, so many lost lives
I wonder how long before the herd dies
Today I heard the earth cry for the first time
It was the worst time, it was the worst time
The way I heard the earth cry

RZA

(Rzarector)
I came to the shores of America disguised as a pillar
The alpha and omega and the home of the beggars, the black sellers
Who been beaten, raped, lynched, robbed and stoned
And caused to roam the earth in service cause they couldn’t maintain at
home
This dates back to 1555
When they captured the first tribe of men and piled them in a pen
Fifty feet high
They took em all on a 9000 mile ride
And landed on the shore of a place they never seen before
But read about this inside the ancient books of war
Bonded in stainless steel, stripped of their language
Still survived the anguish of slavery but still remained nameless
Separated to portions and tricked by John Haughty Hawkins
And sold on the auction, taught birth control and abortion
Rulers of the first part became slaves of the worst part
The devils cursed God and reversed God
And turned God into dog and made people search hard
No relief came to the prophet of W.D. Feraud
To a trauma, dropped our mommas off in Bahamas and Barbados
Tobagos, separated us from slave boats
Made our own brothers hate us
From Virgin Isle to Jamaica
Trinidad, Honduras, Haiti, Grenada
Bermuda to Cayman, mental enslavement
You black gods become awaken

At night time you can hear the earth cry
How many more black gods got to die
Before we realize there’s no God in the sky
The devil tricked us, that’s the worst lie
At night time I can hear the earth cry
How many more black gods got to die
You realize there’s no God in the sky
The devils tricked us, that’s the worst lie

Frukwan

(Gatekeeper)
Peace god for real, not a spook nor a ghost
Not unseen but seen and heard most of all
I’m god, control nine planets
Wisdom revolves around me understand it
Science, huh my rhyme’s underrated
Pyramids built accordin to how we made it to be
Many shall come few shall be chosen
32 degrees below zero and you’re frozen
Power of refinement my rhyme’s assignment
Is to crush negative bullshit in a line
With the fusion
Cause that which is beyond 360 degrees is an illusion
Either you’re deaf, dumb or blind
Stupid hypocritical, dumb 85 yo it’s time
See I without me don’t exist
God cypher love devine is what I miss
Check it like a visual reflection, sorta supernatural
Your know your mind detects as bein natural
Ultra gammer, the hammer’s my energy
Compressed to a form of a threat toward my enemy
Cypher’s a circle that consists of a whole
No beginning no ends no sides it’s just a hole
Like in an event I’m a percent
Dealt out a hundred I’m 5, my degree is a black belt
Real genuine not authentic
Older than the sun moon and stars unprecedented
In North America success can be won as a game
And knowledge and understanding still one and the same
Greatest reward known to mankind
That winners never quit and quitters never win in the mind
But in time my degrees are gettin deeper
Thicker in the subconscious state of the sleeper

At night time I can hear the earth cry
Wonder how many black gods got to die
At night time I can hear the earth cry
I wonder how many black gods must die
At night time I can hear the earth cry
I wonder how many black gods must die
At night time I can hear the earth cry
I hear her cry (Peace to the earth)
I cry

Crédits :

Écrit par: Robert F. Diggs, Anthony Ian Berkeley, Arnold E. Hamilton, Selwyn Bougard

Album: The Pick, the Sickle and the Shovel

Sortie: 1997


Liens

https://youtu.be/NpnkY55RIz8?si=dGBt2zQp7nWsgd7F


Author: Firebarzzz

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.