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Il n’y a plus de doute : les réseaux sociaux sont devenus le champ de bataille où nos enfants perdent leur innocence. Aujourd’hui, le sang et la violence ne se trouvent plus seulement dans les rues, mais aussi dans les écrans que nos jeunes consomment quotidiennement. Chaque scroll, chaque like, chaque vidéo devient une porte ouverte sur un univers brutal, sans filtre ni tampon.
Et pourtant, on continue à s’étonner. Pourquoi tant de violence chez nos jeunes ? Pourquoi ces bagarres filmées dans les cours d’école, ces agressions banalisées ? Le monde a changé, et il a choisi d’intégrer cette violence dans leur ADN, dans leurs gènes.
Il suffit de quelques clics pour accéder à des vidéos insoutenables : des bagarres de rue, des humiliations filmées, des actes d’une cruauté inimaginable partagées comme du simple divertissement. Les plateformes, elles, ferment les yeux, complices silencieuses, car chaque vue, chaque partage, c’est du profit.
Cette génération est bombardée par des images insensées. À force de voir le pire, on banalise l’horreur. Nos jeunes ne ressentent plus, ne s’indignent plus. Ils imitent, reproduisent. Le cycle est vicieux, et personne ne semble vouloir l’arrêter.
À chaque fois qu’un enfant est exposé à cette violence, c’est une partie de son humanité qu’on assassine. Nous sommes tous responsables : parents absents, systèmes éducatifs dépassés, plateformes sans éthique. Mais surtout, nous avons laissé ce système pourri s’installer.
Il est urgent de se réveiller. Pas demain, pas dans un mois. Maintenant. Nous devons exiger des changements radicaux sur les réseaux sociaux, protéger nos enfants, leur donner les outils pour comprendre, réfléchir et rejeter cette violence systémique. Si nous n’agissons pas, alors oui, nous aurons du sang sur les mains.
Firebarzzz.com
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