On ne se taira plus. La France soutient un génocide.
2025,
La France glisse dans l’abîme.
Pas à pas. Vote après vote. Silence après silence. Complicité après complicité
Aujourd’hui, des députés français – du Rassemblement National, de la Macronie, de Les Républicains – ont voté contre un amendement demandant à appliquer les mandats d’arrêt de la Cour Pénale Internationale contre Benjamin Netanyahou, poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Tu lis bien :
Des élus de la République française ont protégé un criminel de guerre.
Ils ont protégé un homme qui supervise la destruction systématique du peuple palestinien.
Ils ont dit, dans le silence feutré d’une salle de commission : Nous préférons Netanyahou à la justice.
Nous préférons le massacre des enfants de Gaza au respect du droit international.
C’est une trahison. C’est une insulte. C’est un acte de guerre morale.
Pendant ce temps-là, ici, en France, la parole raciste est applaudie.
Tu peux insulter un Arabe, humilier un Noir, cracher sur un musulman… et ça passe.
Tu peux même tuer – et on trouvera toujours un micro pour te justifier.
Un badge pour t’absoudre. Un plateau télé pour te blanchir. Un poste pour te récompenser.
On vit dans un pays où les descendants d’esclaves, les enfants de l’immigration, les Français racisés doivent encore prouver qu’ils sont Français.
Encore.
Encore.
Et toujours.
Alors que leurs ancêtres sont morts pour cette terre.
Alors qu’ils ont bâti ses routes, rempli ses hôpitaux, enseigné dans ses écoles, ramassé ses ordures, nettoyé ses bureaux, et versé leur sueur – et leur sang – pour elle.
Et malgré ça, ils sont toujours considérés comme des intrus. Des suspects. Des indésirables.
Parce que leur nom ne sonne pas « comme il faut ».
Parce que leur Dieu dérange.
Parce que leur peau ne plaît pas.
Pendant ce temps, l’État se cache derrière des mots creux : « universalisme », « laïcité », « ordre républicain »…
Mais qui est concerné par cet ordre ?
Qui est protégé par cette République ?
Pas ceux qui crèvent en silence à Gaza.
Pas ceux qui se font écraser à Nanterre.
Pas ceux que la police matraque à Lyon ou à Marseille.
On vit dans une République qui s’offusque quand on critique Israël, mais qui laisse brûler les enfants palestiniens.
Une République qui pleure pour les morts selon leur passeport.
Une République qui nous dit : “Vous n’avez pas le droit de parler.”
“Vous n’avez pas le droit de nommer.”
“Vous n’avez pas le droit de pleurer.”
Mais nous, on va parler.
On va nommer.
On va dénoncer.
Et surtout : on va se lever.
Parce que chaque silence est une trahison.
Parce que chaque abstention est un feu vert donné au fascisme.
Parce que chaque vote pour ces partis racistes est une balle tirée dans le dos d’un enfant.
Ici. Là-bas. Partout.
Le peuple doit parler.
Le peuple doit reprendre la parole que ces élus ont trahie.
Le peuple doit dire STOP.
À la banalisation du racisme.
À la glorification des bourreaux.
À l’effacement des morts qu’on juge “invisibles” parce qu’ils ne sont pas blancs, pas chrétiens, pas riches.
Nous ne sommes pas impuissants.
Nous avons nos voix.
Nos corps.
Nos mémoires.
Nos colères.
Et ces colères sont justes.
Alors levons-nous. Organisons-nous. Parlons entre nous. Mobilisons-nous. Refusons de marcher dans leur ordre. D’obéir à leur injustice. De fermer les yeux quand les bombes tombent.
Parce qu’un jour, très bientôt, ils diront : “Nous ne savions pas.”
Et ce jour-là, on sera là pour leur répondre :
Vous saviez.
Et vous avez choisi votre camp.
Nous, on choisit la vie.
On choisit la justice.
On choisit les peuples.
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