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🎙️ARTIST: Wu-Tang Clan
📣TITLE: C.R.E.A.M
💿ALBUM: Enter The Wu-Tang (36 Chambers)
📆RELEASED: (1993)
📍La Note Firebarzzz
Revenir aux sources des années 1990 sans mentionner le Wu-Tang Clan serait un blasphème. Aujourd’hui mention pour le titre « C.R.E.A.M. » acronyme de -« Cash Rules Everything Around Me »- qui signifie plus clairement – » Le Cash tourne autour de moi », – l’ Argent dirige tout autour de moi », – ou -« le cash règne en maitre autour de moi »-. Les trois sont valables.
« C.r.e.a.m », est ce titre puissant qui résume à lui seul, l’ambiance sulfureuse et chaotique des ghettos new-yorkais. Notamment celui du quartier de Staten Island. Au delà de de ça, le clip vidéo permet de voir le style vestimentaire de cette époque, de voir le « Wu » au début de son ascension..sans voitures de luxe etc.
« C.r.e.a.m. », est ce style de son, qui te marque pour la vie, un son qui a été énormément samplé par le milieu du HIPHOP américain,mais aussi en France. Sur le son » Petit Frère » du groupe originaire de Marseille « I.A.M' ».
Ne pas occulter la puissance des couplets de Raekwon et d’ Inspectah Deck. Qui selon moi, ont permis au groupe d’asseoir une crédibilité certaine vis à vis du public. Résumer sa vie dans le ghetto en un couplet,quand tu as moins de vingt-cinq ans, peu de gens savent le faire. Inspectah Deck, lui, a réussi son tour de passage avec brio, ajoutons toutes les mentions possibles qui vont avec. Aujourd’hui, nombreux sont les artistes qui incitent, ou envoient délibérément nos jeunes générations au casse-pipe, « pas leurs enfants » mais ceux des autres, juste pour le fric, par le biais de logiciels fourbes, et de lyrics déguisés, qui prônent uniquement, la violence gratuite, le nombrilisme, la haine de l’autre, et l’égoïsme. Le tout teinté, par le manque de respect chronique, et absolu, qui dessinent nos quotidiens aussi éclectiques soient-ils. Ces mêmes artistes, jouent, tristement le jeu de l’industrie vicieuse et décomplexée, qui semble prête, à broyée, la moindre personne qui s’inera sur son passage. Ces mêmes artistes, qui se permettent tout et n’importe quoi, peu importe la hauteur du dérapage, plus c’est gros, plus c’est violent et mieux c’est. Rare, sont les remises en question sincères. Jusque là rien d’anormal, ce sont des bons clients, donc, forcément les médias apprécient,car les médias n’ idolâtrent que « Le Sang ». Dorenavant, prenez le temps d’observer tout « ceux » qui ont « la vicieuse parole d’evangile », dès qu’on leur tend un micro sous les lèvres. « Eux », Ils savent se vendent au plus offrant, quit à se trahir eux-même. Ce sont des « espèces rares ». Ils, aiment prendre du plaisir, à donner des leçons de vie. Sur tous les sujets, sur toutes les chaînes spécialisées sur YouTube. Sans doute une manière de rester présent dans le ‘Game »,dans le feu de l’action, dans le rétroviseur du fan.
En effet, Il sera très dur, de me faire penser que le rap Français actuel, pousse les gamins des quartiers populaires, à fréquenter les bibliothèques, plutôt que les « Chichas », les cages d’escaliers ou les terrains de football. Imaginez juste des milliers de bibliothèques à la place de « city » ou de « terrain de football », on aurait sans doute plus de physicien, de politiciens, d’hommes de lettres etc.. Mais avec des « Si » tout est faisable n’est ce pas ?.
Soyons sérieux deux minutes, Tout le monde ne finira pas avec une carrière aussi étincelante que celle d’un Kylian MBappé, d’un Oxmo Puccino, ou d’un Booba, voir d’un groupe comme la Rumeur. Certains toucheront peut-être du doigt le Graal, sans véritablement s’en approcher. D’autres navigueront avec un succès éphémère, et d’autres finiront leurs jours restants dans l’oubli, à jalouser la terre entière.
Le couplet d’ Inspectah Deck prend son sens après avoir dit tout cela. Inspectah Deck ou Jason Richard Hunter au choix, est né en 1970 à Brooklyn, dans la ville de New York, mais il grandit à Staten Island. Dans le « Park Hilll Projects », il grandit et fréquente les futurs rappeurs Method Man, Raekwon, et Ghostface Killah. Il vient d’une famille de musiciens, son papa disparait lorsqu’il est âgé de six ans, il assiste sa mère à subvenir aux besoins de la famille.
Grandir sans père, vendre de la drogue,être arrêté, il connait. Mais Après son séjour en cellule réduite, Deck entrevoit de nouvelles perspectives, il voit la société différemment , il croit que la vie dans la société actuelle n’est « pas différente de celle dans une cellule » (« living in the world no different from a cell »), il énumère la société, analyse ses problèmes et ses différentes branches (les bavures policières, le racisme, le trafic de drogues, etc.). Dans son couplet dans « C.R.E.A.M. » il raconte que son séjour en cellule l’a fait mûrir , dorénavant il encourage les jeunes à cesser de s’affilier à la vie de la rue et à utiliser leurs talents pour s’en sortir. Belle leçon d’humilité non ?. Certains devraient prendre exemple.
📍Lyrics
C.R.E.A.M. (Cash Rules Eveything Around Me)
What that nigga want, God?
Word up, look out for the cops though (Wu-Tang five finger shit, fam)
Cash rules-
Word up, two for fives over here, baby
Word up, two for fives, niggas got garbage down the way
Word up, know what I’m sayin’?
Cash rules everything around me, C.R.E.A.M. get-
Yeah, check this old fly shit out, word up
(Cash rules everything around me) take you on a natural joint
(C.R.E.A.M. get the money)
(Dollar dollar bill, y’all) here we, here we go, check this shit, yo
I grew up on the crime side, the New York Times side
Stayin’ alive was no jive
Had secondhands, Mom’s bounced on old man
So then we moved to Shaolin land
A young youth, yo, rockin’ the gold tooth, ‘Lo goose
Only way I begin the G off was drug loot
And let’s start it like this, son
Rollin’ with this one and that one, pullin’ out gats for fun
But it was just a dream for the teen
Who was a fiend, started smokin’ woolies at 16
And runnin’ up in gates and doin’ hits for high stakes
Makin’ my way on fire escapes
No question, I would speed for cracks and weed
The combination made my eyes bleed
No question, I would flow off and try to get the dough all
Stickin’ up white boys in ball courts
My life got no better, same damn ‘Lo sweater
Times is rough and tough like leather
Figured out I went the wrong route
So I got with a sick-ass clique and went all out
Catchin’ keys from ‘cross seas
Rollin’ in MPV’s, every week we made 40 G’s
Yo, nigga, respect mine, or here go the TEC-9
Ch-chick-pow! Move from the gate now
Cash rules everything around me
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all
Cash rules everything around me
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all
It’s been 22 long, hard years, I’m still strugglin’
Survival got me buggin’, but I’m alive on arrival
I peep at the shape of the streets
And stay awake to the ways of the world ’cause shit is deep
A man with a dream with plans to make cream
Which failed; I went to jail at the age of 15
A young buck sellin’ drugs and such, who never had much
Tryin’ to get a clutch at what I could not-
The court played me short, now I face incarceration
Pacin’, goin’ upstate’s my destination
Handcuffed in the back of a bus, 40 of us
Life as a shorty shouldn’t be so rough
But as the world turned, I learned life is hell
Livin’ in the world no different from a cell
Every day I escape from Jakes givin’ chase
Sellin’ base, smokin’ bones in the staircase
Though I don’t know why I chose to smoke sess
I guess that’s the time when I’m not depressed
But I’m still depressed, and I ask, « What’s it worth? »
Ready to give up so I seek the old Earth
Who explained workin’ hard may help you maintain
To learn to overcome the heartaches and pain
We got stick-up kids, corrupt cops, and crack rocks
And stray shots, all on the block that stays hot
Leave it up to me while I be livin’ proof
To kick the truth to the young black youth
But shorty’s runnin’ wild, smokin’ sess, drinkin’ beer
And ain’t tryna hear what I’m kickin’ in his ear
Neglected for now, but yo, it gots to be accepted
That what? That life is hectic
Cash rules everything around me
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all
Cash rules everything around me (my niggas gots to do what they gotta do)
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all (to get through, know what I’m sayin’?)
Cash rules everything around me (because you can’t just get by no more)
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all (word up, you gotta get over, straight up and down)
Cash rules everything around me
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all
Yeah, yeah
Cash rules everything around me
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all
Cash rules everything around me
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all
Cash rules everything around me
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all
Cash rules everything around me
C.R.E.A.M., get the money
Dollar dollar bill, y’all-all-all, yeah
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