Ibrahim Traoré : « Nous ne sommes pas humains aux yeux de certains dirigeants » [vidéo]


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Ibrahim Traoré : « Nous ne sommes pas humains aux yeux de certains dirigeants »

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Le président burkinabè dénonce les propos néocoloniaux d’Emmanuel Macron et appelle à une rupture avec l’ordre militaire français.


« This is how this gentleman sees Africa, sees Africans. We are not humans in his eyes. »
Par cette déclaration cinglante, Ibrahim Traoré, président de transition du Burkina Faso et chef militaire, a réagi aux récentes paroles du président français Emmanuel Macron. Ce dernier a insinué que les nations africaines manquaient de « gratitude » envers les interventions militaires françaises. Pour Traoré, ces propos ne sont pas seulement insultants : ils traduisent une vision profondément néocoloniale et déshumanisante.


Un discours colonial qui perdure

Pour Ibrahim Traoré, les déclarations de Macron révèlent un mépris persistant envers l’Afrique et ses peuples. À ses yeux, ces mots ne sont qu’une manifestation de l’ancien ordre colonial que la France peine à abandonner.

« Nous ne sommes pas perçus comme des partenaires égaux, mais comme des subalternes qui devraient se montrer reconnaissants. »

Loin d’être un incident isolé, cette sortie s’inscrit selon Traoré dans une longue tradition d’ingérence politique et militaire française en Afrique, maquillée sous des discours d’amitié et d’assistance.


La souveraineté par la rupture

Face à ce constat amer, le président burkinabè appelle à des mesures claires : la fin des accords militaires liant les pays africains à la France.
Pour Traoré, la véritable indépendance ne peut être atteinte tant que les États africains resteront sous la tutelle sécuritaire d’anciennes puissances coloniales.

Le Burkina Faso, à l’instar d’autres nations sahéliennes, a déjà entamé cette rupture. En janvier 2023, Ouagadougou a exigé le départ des troupes françaises de son territoire, illustrant une volonté nouvelle de maîtriser pleinement sa sécurité intérieure.


Une vague de fond en Afrique

La position de Traoré s’inscrit dans un mouvement plus large. Du Mali au Niger, en passant par la Guinée, de plus en plus de voix africaines réclament l’arrêt des présences militaires étrangères et la redéfinition des partenariats internationaux sur la base du respect mutuel.

Cette dynamique, qualifiée parfois de « décolonisation inachevée », illustre la soif des peuples africains pour une souveraineté authentique, libérée des chaînes invisibles de l’histoire coloniale.


Un message clair à la communauté internationale

En dénonçant sans détour la vision néocoloniale de certains dirigeants occidentaux, Ibrahim Traoré ne s’adresse pas seulement à Paris. Il interpelle l’ensemble de la communauté internationale sur la nécessité de revoir en profondeur la nature des relations avec l’Afrique.

Car, comme le rappelle sa formule percutante :

« Nous ne sommes pas humains à leurs yeux. »

Pourtant, loin de céder à l’amertume, le Burkina Faso affirme son droit à l’émancipation et trace, avec d’autres nations africaines, le chemin vers une indépendance enfin réelle.

Paix et concentration. ✒️


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Author: Firebarzzz

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