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La Naissance du Breakdance à New York dans les Années 80

Par Firebarzzz, Le 2 Juin 2024.

Le breakdance, également connu sous le nom de breaking, est un style de danse de rue qui a vu le jour dans les quartiers du Bronx à New York au début des années 1980. Ce mouvement artistique est intimement lié à la culture hip-hop, un phénomène culturel qui inclut également le rap, le DJing, et le graffiti. Cet article explore les origines du breakdance, ses lieux emblématiques, ses figures de proue, et son influence durable sur la culture mondiale.

Le breakdance est né dans les années 1970 et a pris son essor dans les années 1980. Les pionniers de cette danse, souvent appelés B-boys et B-girls, se sont inspirés de diverses sources, notamment des danses acrobatiques, des arts martiaux, et des mouvements issus des films de kung-fu.

Le DJ Kool Herc, originaire de Kingston, Jamaïque, est considéré comme l’un des fondateurs de la culture hip-hop. En 1973, il organise des fêtes dans le Bronx où il utilise deux platines pour prolonger les breaks, ces parties instrumentales de chansons où les danseurs pouvaient montrer leurs talents acrobatiques. Ces « breaks » ont donné leur nom au breakdance.

Le breakdance s’est développé principalement dans les quartiers défavorisés de New York, où la jeunesse cherchait des moyens d’expression et de compétition sans recourir à la violence. Les parcs, les écoles et les centres communautaires du Bronx, tels que le « 1520 Sedgwick Avenue », sont des lieux emblématiques de cette culture naissante. Les clubs comme le « Roxy » à Manhattan ont également joué un rôle crucial en offrant une scène pour que les B-boys et B-girls puissent s’exprimer et se faire connaître.

Des groupes légendaires comme les Rock Steady Crew, formé en 1977, ont contribué à populariser le breakdance. Membres célèbres tels que Crazy Legs et Ken Swift ont repoussé les limites de cette danse par leurs innovations et leur style unique. Afrika Bambaataa, un autre pionnier du hip-hop, a également été une figure clé, promouvant la paix et l’unité à travers la culture hip-hop.

Le breakdance a eu une influence majeure sur la culture populaire mondiale. Dans les années 1980, des films comme « Beat Street » (1984) et « Breakin' » (1984) ont présenté le breakdance à un public international. Ces films ont aidé à diffuser cette forme d’art dans le monde entier, inspirant des jeunes de divers horizons à s’initier à cette danse.

La scène musicale a également été influencée par le breakdance. Des artistes comme Michael Jackson ont intégré des mouvements de breakdance dans leurs performances, rendant cette danse encore plus accessible et visible.

Aujourd’hui, le breakdance est reconnu comme une forme d’art et de sport. En 2020, il a été annoncé que le breakdance ferait ses débuts olympiques aux Jeux de Paris en 2024, une reconnaissance significative de son importance culturelle et artistique. Des compétitions internationales comme le Red Bull BC One attirent les meilleurs danseurs du monde entier, perpétuant l’esprit de compétition et d’innovation.

Le breakdance continue d’influencer la mode, la musique, et même le langage. Les termes et expressions issus de la culture du breakdance font désormais partie intégrante de notre vocabulaire quotidien.

Le breakdance, né dans les rues du Bronx au début des années 1980, a parcouru un long chemin pour devenir une forme d’art reconnue et respectée dans le monde entier. Ses origines modestes et ses liens étroits avec la culture hip-hop en font un phénomène culturel unique et durable. Pour ceux qui cherchent à découvrir le breakdance, plonger dans son histoire est une invitation à explorer une part vibrante et dynamique de la culture urbaine.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à regarder des films comme « Wild Style » (1983) et à visiter les lieux historiques du Bronx qui ont vu naître cette forme d’expression extraordinaire.

📍 La Note Firebarzzz (suite)…

L’Évolution du Breakdance à New York à Travers Films et Documentaires

Le breakdance, né dans les rues animées de New York dans les années 1970, est devenu un phénomène mondial grâce à une série de films et de documentaires. Ces œuvres ont capturé l’essence brute et l’énergie de cette danse urbaine, en racontant l’histoire de ses pionniers et en montrant son influence sur la culture populaire. Voici un aperçu des films et documentaires essentiels sur le breakdance new-yorkais.

📍Films Emblématiques

1. « Wild Style » (1983) « Wild Style » est souvent considéré comme le premier film à capturer l’essence de la culture hip-hop. Réalisé par Charlie Ahearn, ce film met en scène les éléments fondamentaux du hip-hop : le rap, le DJing, le graffiti et bien sûr, le breakdance. Les performances des danseurs emblématiques comme Frosty Freeze et les séquences tournées dans le South Bronx offrent un aperçu authentique des débuts du breakdance.
2. « Beat Street » (1984) « Beat Street » est un autre film culte qui a joué un rôle crucial dans la diffusion du breakdance à l’échelle mondiale. Le film suit un groupe de jeunes artistes du Bronx qui utilisent la musique et la danse pour échapper aux difficultés de leur quotidien. Les scènes de danse, notamment celles avec les Rock Steady Crew, sont parmi les plus mémorables et ont inspiré une génération de danseurs.

📍Documentaires Incontournables

1. « The Freshest Kids: A History of the B-Boy » (2002) Ce documentaire explore les origines et l’évolution du breakdance, en mettant l’accent sur les pionniers du mouvement. Avec des interviews de figures emblématiques telles que Crazy Legs, Ken Swift et Kool Herc, « The Freshest Kids » offre un récit détaillé de la naissance du breakdance à New York et de son impact culturel global.
2. « Style Wars » (1983) Bien que principalement axé sur le graffiti, « Style Wars » de Tony Silver et Henry Chalfant présente également des séquences de breakdance qui montrent l’interconnexion entre les différentes branches de la culture hip-hop. Le documentaire offre des images d’archives précieuses et des interviews avec des B-boys qui expliquent l’importance du breakdance dans l’expression artistique urbaine.
3. « Planet B-Boy » (2007) Ce documentaire suit des équipes de breakdance du monde entier qui se préparent pour la compétition Battle of the Year. Bien que le focus soit global, « Planet B-Boy » revient sur les racines new-yorkaises du breakdance, montrant comment les techniques et les styles originaires de la ville continuent d’influencer les danseurs partout dans le monde.

Les films et documentaires sur le breakdance new-yorkais ont non seulement documenté un mouvement culturel important, mais ont aussi contribué à sa propagation et à sa popularité mondiale. Ils ont inspiré des générations de danseurs, artistes et musiciens, et ont aidé à ancrer le breakdance comme un pilier de la culture hip-hop.

Grâce à ces œuvres, le breakdance a transcendé les frontières géographiques et sociales, devenant un langage universel de créativité et de résistance. Les rues de New York, berceau de ce mouvement, restent un lieu de pèlerinage pour les amateurs de breakdance, où l’esprit de cette danse continue de vibrer avec force et passion.

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1. Wild Style (1983)
   • Citation: « It’s all about style. Wild Style! » – Zoro (Lee Quiñones)
2. Beat Street (1984)
   • Citation: « The beat never stops, and neither do we. » – Kenny Kirkland (Guy Davis)
3. Style Wars (1983)
   • Citation: « Graffiti is an art, and if art is a crime, please God, forgive me. » – Skeme
4. Flashdance (1983)
   • Citation: « When you give up your dream, you die. » – Alex Owens (Jennifer Beals)
5. Breakin’ (1984)
   • Citation: « Let’s pop till we drop! » – Ozone (Adolfo Quinones)
6. Breakin’ 2: Electric Boogaloo (1984)
   • Citation: « No one can boogaloo like we do! » – Turbo (Michael Chambers)
7. The Freshest Kids: A History of the B-Boy (2002)
   • Citation: « It’s more than just a dance, it’s a way of life. » – Mr. Wiggles
8. Planet B-Boy (2007)
   • Citation: « This is our culture, our identity. We b-boy to express ourselves. » – Narrator
9. Rize (2005)
   • Citation: « This is not just a dance, it’s a movement. » – Tommy the Clown

Wild Style : Pionnier du Mouvement Hip-Hop

Wild Style, sorti en 1983, est souvent considéré comme le premier film à avoir véritablement capturé l’essence du mouvement hip-hop émergent à New York. Réalisé par Charlie Ahearn, ce film est une immersion dans le monde du graffiti, du breakdance, du rap et du DJing, offrant une vision authentique de la culture de rue de l’époque.

Contributeurs Clés :

• Charlie Ahearn (Réalisateur et Scénariste) : Visionnaire derrière le projet, Ahearn a su rassembler les talents bruts de la scène hip-hop pour créer un film emblématique.
• Fab 5 Freddy (Fred Brathwaite) : Artiste et acteur, il a joué un rôle central dans la promotion du film et dans l’intégration des arts visuels et du hip-hop.
• Lee Quiñones (Zoro) : Graffeur légendaire, son rôle de protagoniste principal a apporté une crédibilité et une authenticité au film.
• Lady Pink (Sandra Fabara) : Pionnière du graffiti, elle a apporté une perspective féminine à un domaine principalement dominé par les hommes.
• Grandmaster Flash : DJ emblématique, sa performance dans le film a aidé à illustrer l’importance du DJing dans le hip-hop.
• Rock Steady Crew : Ce groupe de breakdance légendaire a montré le dynamisme et la complexité de la danse de rue.

Wild Style est non seulement un film, mais aussi un document historique qui a capturé un moment crucial dans l’évolution du hip-hop, influençant des générations de musiciens, d’artistes et de danseurs à travers le monde.

Lieux du Bronx Connu pour le Breakdance

Le Bronx est souvent considéré comme le berceau du hip-hop et du breakdance. Voici quelques-uns des lieux les plus emblématiques :

1. 1520 Sedgwick Avenue : Connue comme le lieu de naissance du hip-hop, c’est ici que DJ Kool Herc a organisé certaines des premières fêtes où il a développé le breakbeat DJing, un élément central du breakdance.
2. Cedar Park : Un autre lieu historique où DJ Kool Herc a souvent mixé. Les soirées en plein air dans ce parc ont été cruciales pour le développement de la culture breakdance.
3. The Roxy (en réalité à Manhattan, mais fréquenté par les B-Boys du Bronx) : Une des discothèques les plus célèbres des années 1980, où de nombreux b-boys et b-girls ont perfectionné leurs mouvements sur la piste de danse.
4. The Black Door : Un club underground où de nombreux battles de breakdance ont eu lieu, attirant les meilleurs talents de la région.
5. Yankee Stadium : Bien que principalement connu pour le baseball, le stade et ses environs ont été un lieu de rencontre pour les b-boys qui s’entraînaient et faisaient des battles.

Histoires et Anecdotes :

• DJ Kool Herc et le Merry-Go-Round : En 1973, lors d’une fête au 1520 Sedgwick Avenue, DJ Kool Herc a utilisé deux platines pour prolonger les sections instrumentales des morceaux, permettant aux danseurs de montrer leurs compétences. Cette technique, appelée « Merry-Go-Round », est devenue une pierre angulaire du breakdance.
• Les Battles de Cedar Park : Cedar Park était non seulement un lieu de fête, mais aussi un champ de bataille où les crews de breakdance s’affrontaient. Des groupes comme les Rock Steady Crew et les New York City Breakers y ont souvent prouvé leur supériorité.
• Graffiti et Breakdance : Les rames de métro taguées et les murs recouverts de graffitis du Bronx étaient non seulement des œuvres d’art visuel mais aussi des toiles de fond pour les danseurs. Les deux formes d’art étaient étroitement liées, chaque b-boy ayant souvent un nom de graffeur.

Ces lieux et ces histoires sont essentiels pour comprendre l’évolution du breakdance et la culture hip-hop du Bronx, qui ont profondément influencé la musique, la danse et l’art à travers le monde.

Whodini – Five Of Minutes Funk (1984)

En 1984, le groupe de hip-hop Whodini sortait l’un de ses titres les plus emblématiques, « Five Minutes of Funk ». Cette chanson, extraite de leur deuxième album « Escape », est devenue un pilier de la culture hip-hop, notamment dans l’univers du breakdance.

Whodini, composé de Jalil Hutchins, John « Ecstasy » Fletcher et le DJ Drew « Grandmaster Dee » Carter, a fait irruption sur la scène musicale au début des années 1980 avec un son novateur alliant rap et électro-funk. « Five Minutes of Funk » s’inscrit parfaitement dans cette mouvance, offrant une fusion énergique de beats percutants, de lignes de basse accrocheuses et de rimes affûtées.

Le morceau commence par une ligne de synthétiseur distinctive, immédiatement reconnaissable, suivie d’un beat électro-funk soutenu. Les paroles, livrées avec une cadence rapide et rythmée, maintiennent l’auditeur en haleine. La structure musicale de « Five Minutes of Funk », avec son tempo rapide et ses pauses dramatiques, se prête parfaitement aux performances de breakdance, où les danseurs peuvent exprimer leur créativité à travers des mouvements synchronisés et des acrobaties impressionnantes.

Dès sa sortie, « Five Minutes of Funk » est rapidement adopté par la communauté du breakdance. Son tempo rapide et son énergie vibrante en font un choix idéal pour les B-boys et B-girls cherchant à montrer leur talent. Le morceau est souvent utilisé lors des battles de breakdance, où les danseurs rivalisent d’agilité et de technique pour impressionner les juges et le public.

La popularité de « Five Minutes of Funk » dans les cercles de breakdance est telle que la chanson est devenue un incontournable des playlists de DJs lors des compétitions et des cyphers (rassemblements de danseurs). La durée du morceau, cinq minutes, offre également suffisamment de temps pour que plusieurs danseurs puissent montrer leurs compétences, ajoutant à l’intensité et à l’excitation des battles.

Presque quatre décennies après sa sortie, « Five Minutes of Funk » reste une référence dans l’histoire du hip-hop et du breakdance. La chanson continue d’influencer de nouveaux artistes et danseurs, illustrant l’impact durable de Whodini sur la culture musicale et dansante.

Le morceau est également reconnu pour sa contribution à l’élévation du genre du breakdance, en le propulsant dans le courant dominant et en inspirant une génération de danseurs à perfectionner leur art. Whodini, par ce titre emblématique, a sans aucun doute laissé une empreinte indélébile sur la scène hip-hop.

« Five Minutes of Funk » de Whodini n’est pas seulement une chanson; c’est un élément clé de l’histoire du breakdance et une source d’inspiration pour de nombreux artistes et danseurs à travers le monde.

https://youtu.be/q66q14RwCzU?si=fXVOnAjJIZB16vzv

NYC New York Subway Metro Breakdance Dancing / NY Dance / HD

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