Il semblerait que la réalité dépasse encore la fiction et, franchement, à ce stade, on est presque prête à demander des lunettes de soleil pour mieux observer ce qu’il se passe. En Californie, dans la ville où les stars prennent des bains de soleil et où les incendies prennent des bains de forêt, on déplore cinq grands incendies en seulement 36 heures. La situation est si extrême qu’on se demande si la nature ne fait pas une sorte de performance artistique avec les flammes pour se faire remarquer.
Avec 10 000 acres brûlés, 100 000 personnes déplacées et cinq âmes perdues dans cette scène de film catastrophe, on peut presque entendre les pompiers crier « coupez ! ». Mais non, pas de répit en vue, et un petit animal, un héros silencieux dans cette histoire, pourrait dire qu’il a eu plus de chances de survivre à cette guerre contre le feu que la panthère noire a échappée d’Armentières. Oui, vous avez bien entendu, une panthère noire s’est échappée dans le nord de la France, ce qui a donné lieu à un procès dont le verdict tombera ce jeudi 9 janvier à Lille. Bon, peut-être que la panthère, en réalité, ne voulait que s’échapper de ce véritable cauchemar juridique.
En parlant de cauchemar, pourquoi ne pas jeter un œil à la question du port du masque, cette vieille bonne habitude que certains semblent détester autant que l’idée de vivre sans leurs mains libres. Doit-on rendre le masque obligatoire dans les lieux publics pour lutter contre la grippe et le Covid ? La question semble revenir comme un mauvais film de série B, et le public, aussi excédé que les habitants d’Antibes après le vol du camion frigorifique du centre d’action sociale, se demande si on ne pourrait pas passer à autre chose. Mais non, la saga continue.
Entre apéros géants (ou plutôt géants de la mauvaise foi) après la mort de Jean-Marie Le Pen, où des voix s’indignent et des esprits s’échauffent, on n’est vraiment qu’à l’introduction d’un feuilleton tragique.
Et pour finir, alors que des expositions sont interdites sur Gaza (un grand merci à la politique française pour ses choix toujours aussi envoûtants), on prépare la médaille du mérite pour un médecin humanitaire qui doit, assurément, se demander s’il vit toujours sur la même planète.
Bienvenue dans un monde où le film d’horreur semble être devenu notre quotidien, et où l’humour noir ne cesse de nous rappeler que tout est possible… même le pire. Mais qu’on se rassure, si tout est si étrange, c’est peut-être simplement le signe que nous avons franchi un cap vers un monde parallèle où tout, absolument tout, est permis.
Concentration et Paix. 🧐
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