📍La Note Firebarzzz
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Dans l’indifférence générale.
Par Firebarzzz, Le 5 Mai 2024.
Le ciel de Strasbourg était d’un gris lourd ce matin-là, comme s’il pressentait le drame qui s’était noué dans l’ombre. Marie, 25 ans, avait passé des années à tenter d’échapper à l’emprise de Paul, un homme de 45 ans au passé trouble et au cœur de violence. Ils avaient partagé une vie, mais c’était une vie marquée par la peur, les cris et les coups.
Marie avait déposé quatre plaintes contre Paul. Chacune de ces plaintes, étouffées par les méandres administratifs, n’avait mené qu’à un simple rappel à la loi. Treize mains courantes jalonnaient aussi ce parcours d’angoisse, des témoignages silencieux de la terreur qui s’était installée dans leur foyer. Le bailleur social lui-même avait signalé les « coups dans les murs, portes et meubles », et les « menaces de mort ». Mais rien n’avait été assez pour protéger Marie et leurs quatre enfants.
Paul, avec ses dix condamnations, traînait derrière lui un passé lourd. Marie, malgré la douleur et les menaces, avait continué à espérer. Espérer qu’un jour, cette violence cesserait. Mais ce jour n’était jamais venu.
Ce matin-là, Paul était devenu l’incarnation de sa menace ultime. Les enfants, âgés de 2, 3, 5 et 7 ans, étaient témoins de l’horreur. Paul, fou de rage, avait étranglé Marie pendant six longues minutes. Six minutes qui semblaient une éternité, une agonie sous les yeux horrifiés de leurs enfants. La vie avait quitté Marie, mais la tragédie ne s’arrêtait pas là.
Son corps fut retrouvé quelques jours plus tard, enterré dans une forêt au nord de Strasbourg. Elle portait aussi des blessures par arme blanche, des traces de la fureur de Paul. Les enquêteurs découvrirent la vérité à travers les dessins de leur fils de 5 ans, qui avait représenté un couteau dans les mains de son père et des traces rouges sur le cou de sa mère. « Elle cherchait tout le temps les embrouilles », avait-il innocentement déclaré, reprenant les mots qu’il avait sûrement entendu trop souvent.
Le procès de Paul allait commencer, mais pour Marie, il était déjà trop tard. Son histoire, marquée par la violence et l’indifférence, s’était terminée tragiquement, laissant derrière elle quatre enfants brisés et une famille dévastée.
Les larmes de Strasbourg ce matin-là étaient pour Marie, une jeune femme qui n’avait jamais cessé d’espérer, mais dont le rêve de paix avait été brutalement arraché par la main de celui qu’elle avait autrefois aimé.
Paix à ton âme Marie une pensée forte pour tes enfants.✒️
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📍L’Indifférence aux Violences Faites aux Femmes : Une Intolérable Réalité
👉🏿 Définition complète des violences faites aux femmes en France
Les violences faites aux femmes en France désignent un ensemble de comportements et d’actes visant à dominer, contrôler, ou blesser les femmes, tant physiquement que psychologiquement, sexuellement ou économiquement. Ces violences peuvent se manifester dans divers contextes : domestique, familial, professionnel ou public.
Types de violences :
- Violence physique : coups, gifles, étranglements, mutilations, homicides.
- Violence psychologique : insultes, humiliations, menaces, manipulation, contrôle des comportements.
- Violence sexuelle : viols, agressions sexuelles, harcèlement sexuel, exploitation sexuelle.
- Violence économique : contrôle des ressources financières, interdiction de travailler, privation de moyens financiers.
- Violence institutionnelle : défaillance ou inefficacité des institutions à protéger les victimes, discriminations systémiques.
Les victimes de ces violences sont souvent dans une situation de dépendance vis-à-vis de leur agresseur, ce qui complique leur capacité à demander de l’aide ou à s’en échapper. En France, des structures légales et sociales existent pour les protéger et les soutenir, mais l’application et l’efficacité de ces dispositifs sont encore imparfaites.
📍L’Indifférence aux Violences Faites aux Femmes : Une Intolérable Réalité
Chaque année, des milliers de femmes en France subissent des violences qui vont bien au-delà des coups et des blessures. Ces violences, souvent perpétrées dans le silence des foyers ou dans l’ombre de relations intimes, sont autant d’atteintes insupportables à la dignité et à la sécurité des femmes. Pourtant, malgré les statistiques accablantes et les témoignages déchirants, l’indifférence collective reste un obstacle majeur à la lutte contre ce fléau.
L’indifférence institutionnelle : Les chiffres sont édifiants : une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son partenaire ou ex-partenaire. Malgré ce constat alarmant, les réponses institutionnelles restent souvent insuffisantes. Les plaintes pour violences conjugales, quand elles ne sont pas ignorées, aboutissent rarement à des condamnations significatives. Trop souvent, les auteurs de violences bénéficient de simples rappels à la loi, tandis que leurs victimes continuent de vivre dans la peur et l’insécurité.
Une société complice : L’indifférence ne se limite pas aux institutions ; elle est aussi sociétale. Les stéréotypes sexistes et les préjugés minimisent la gravité des violences subies par les femmes. Les phrases telles que « Elle l’a bien cherché » ou « C’est une affaire de couple » traduisent une banalisation de ces actes, détournant la responsabilité de l’agresseur et culpabilisant la victime.
Les conséquences dévastatrices : Les impacts de cette indifférence sont multiples et dévastateurs. Les femmes victimes de violences voient leur santé physique et mentale gravement affectée. Les enfants exposés à ces violences subissent des traumatismes qui peuvent marquer leur développement et leurs relations futures. Et au-delà des souffrances individuelles, c’est l’ensemble de la société qui est touché, minée par une culture de la violence et de l’impunité.
Ne plus tolérer l’intolérable : Il est urgent de comprendre que les violences faites aux femmes ne sont pas de simples faits divers ; elles sont le symptôme d’une inégalité systémique et d’un déséquilibre de pouvoir profondément enraciné. Pour éradiquer ces violences, il faut une réponse collective ferme et résolue. Les politiques publiques doivent être renforcées, les forces de l’ordre mieux formées, et les agresseurs traduits en justice de manière systématique. Les campagnes de sensibilisation doivent redoubler d’efforts pour déconstruire les stéréotypes sexistes et promouvoir le respect et l’égalité.
En outre, chaque individu a un rôle à jouer. Il est de notre responsabilité collective de soutenir les victimes, de dénoncer les violences, et de refuser l’indifférence. Nous ne pouvons plus fermer les yeux. La tolérance zéro doit devenir notre seul mot d’ordre face à ce fléau. La société française ne pourra se dire juste et égalitaire que lorsqu’elle aura définitivement éradiqué les violences faites aux femmes.
Elle avait déposé quatre plaintes et 13 mains courantes: elle est morte étranglée sous les yeux de ses enfants
Par Ju.M. avec afpPublié: 21 Mai 2024 à 06h51
« Face aux violences, les enfants avaient «sauté sur le sol pour faire du bruit afin d’attirer l’attention de la voisine», en vain. Invité à réaliser un dessin, le garçon de 5 ans avait tracé un couteau dans les mains de son père, et des traces rouges sur le cou de sa mère. » 😦🥺😞
Bas-Rhin : une femme tuée par son mari sous les yeux de sa fille
Publié le 12/11/2019 15:49Mis à jour le 12/11/2019 17:01
Shanon, une collégienne de 13 ans, meurt des suites d’un viol : « c’est une monstruosité »
Écrit par Mary SohierPublié le 31/03/2024 à 11h46 Mis à jour le 31/03/2024 à 19h14
« Shanon a été retrouvée dans une mare de sang avec une plaie béante au vagin et en arrêt cardio-respiratoire.«
📍Infos utiles:
Le 3919, c’est :
- un numéro gratuit et anonyme ;
- un numéro accessible 24h/24 et 7j/7 ;
- un numéro accessible aux personnes sourdes et malentendantes ;
- un numéro joignable par mobile ou téléphone fixe en métropole et dans les départements d’outre-mer ;
- une équipe d’écoutants professionnels qui délivre des informations sur la marche à suivre face à une situation de violence ;
- un numéro qui s’adresse également à l’entourage des victimes et aux professionnels concernés.
Le « 08 victimes » (08 842 846 37)
Un numéro dédié à toutes les victimes de violences quel que soit le préjudice subi. Victimes ou témoins de harcèlement peuvent contacter le 08 Victimes, 7 jour/7, de 9h à 21h. Ce numéro est non surtaxé.
La plateforme Mémo de Vie
Conçue sous l’égide du ministère de la Justice, la plateforme Mémo de Vie est portée par la Fédération nationale d’aide aux victimes France Victimes qui fédère 130 associations locales réparties dans chaque région, intervenant dans l’accueil et l’écoute des victimes. Elle a été créée pour répondre à vos besoins, que vous soyez sujets à des violences, que vous soyez proches ou professionnels, et elle informe sur les droits, le soutien psychologique et l’accompagnement social des victimes.
En cas de danger immédiat face à une situation de violence, il faut appeler la police, la gendarmerie ou les pompiers en composant le 17 ou le 18.
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