Marine Le Pen n’a rien vu venir. Elle s’accrochait encore à son rêve présidentiel, persuadée que rien ni personne ne pourrait l’arrêter. Mais ce lundi 31 mars, le couperet est tombé. Un jugement sec, implacable, glaçant. Quatre ans de prison dont deux ans avec sursis et deux ans d’assignation à domicile, cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, 100 000 euros d’amende. Fin de la partie. Les juges n’ont laissé aucune échappatoire, verrouillant sa condamnation sous « exécution provisoire ».
Dans la salle d’audience, le silence est lourd. Son visage se fige. L’air se fait irrespirable. Elle comprend. Elle se lève, dépitée sans un regard pour personne pas un mot pour les journalistes. C’est fini. Ce n’est plus qu’un cadavre politique, une ombre maudite errant dans les couloirs d’un parti qui s’effondre avec elle.
Fini les grandes déclarations, fini les ambitions présidentielles. La justice a tranché dans le vif, arrachant son masque pour révéler ce qu’elle est réellement : une fraudeuse, une escroc, une impostrice en costume de patriote. Il est temps de purger la scène politique de ces charognards qui se croient intouchables. Assez de voir des criminels se pavaner aux portes du pouvoir. Marine Le Pen, c’est terminé. Stop. Rideau.