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🇧🇪 SUIVI | Balayette, plaquage au sol par un policier, clef de bras :
Mathis, 9 ans, a vécu un enfer.
👉 On vous explique :
Les faits se sont déroulés le mardi 5 septembre, dans l’après-midi, au sein de l’école primaire d’Enseignement spécialisé de Nalinnes en #Belgique. Selon un proche de la maman qui témoigne à #Cerfia :
Un élève de son école l’aurait insulté de « sale noir », Mathis décide alors d’avertir ses enseignants afin de régler ce problème, mais apparemment aucune réaction de leur part n’a lieu.
L’enfant aurait même continué à jouer sans aucune sanction. Désespéré, la victime décide d’attraper l’élève pour obtenir des explications et des excuses. « Frustré, peiné et incompris » dans cette histoire, Mathis s’énerve, court et saute dans tous les sens.
Les professeurs et la direction présents ont plutôt choisi de rappeler à l’ordre Mathis, alors qu’il venait « chercher uniquement du soutien ». L’histoire ne s’arrête pas là, afin de « calmer » et « maîtriser » Mathis, un ouvrier de l’établissement aurait décidé de lui faire une clef de bras qui dure environ 30 minutes selon un témoin, avant l’arrivée de la police.
Contactés en premier, avant la maman, les agents arrivent. La maman a été contactée vers 14h23, mais n’avait pas vu l’appel. Ils contactent le beau-père et expliquent qu’il n’a pas de voiture pour venir le chercher. Ils lui proposent donc de ramener Mathis dans une voiture de police.
Le beau-père refuse et explique que la maman viendra le chercher. Une fois sur place, une policière isole Mathis durant 30 minutes pendant que l’autre policier discute avec les enseignants et la direction.
Une fois leur discussion terminée, le policier serait sorti et aurait couru vers Mathis, l’aurait plaqué contre le mur avant de le balayer et de lui faire un plaquage ventral qui aurait duré environ 15 minutes.
La maman arrive 1 heure après ce drame et trouve son fils de 9 ans plaqué au sol comme « George Floyd », déclare-t-elle. Elle n’en revenait pas et ne comprenait pas.
Ne comprenant pas pourquoi la police réagissait de cette manière avec lui alors qu’un élève l’avait traité de sale noir », sa mère lui répond : « C’est parce que tu es noir mon fils, si tu avait été blanc, cela ne se serait passé jamais passé comme ça ».
Mathis, 9 ans, en plus d’avoir été victime d’un plaquage ventral par un policier, risquerait des poursuites. Un procès-verbal circonstancié aurait été dressé par le préfet de police, relatant les faits de manière à innocenter la responsabilité de l’intervention policière ainsi que celle de l’école.
La maman en pleurs au téléphone, nous confirme qu’elle pourrait être poursuivie pour « bashing » Un procès-verbal pour motif de bashing aurait été dressé et envoyé au procureur.
👉 Une cagnotte a été créée par les proches de la maman afin de répondre aux enjeux financiers relatifs à ces situations de procédures « coûteuses et particulièrement longues ».
[Texte: Certifia.]
Nalinnes : L’école spécialisée, redoublement de la négrophobie ?
Par Anas Amara
https://cite24.com/nalinnes-un-george-floyd-evite-par-lintervention-salvatrice-dune-mere/amp/
Firebarzzz’s Notes
Sortie de contexte 1
Sujet à un profond sentiment d’injustice, Mathis a alors tenté de mettre fin à l’agression dont il était victime en interpellant l’élève pour susciter l’intérêt de ses enseignants et pour qu’ils finissent par réagir en conséquence. Les enseignants ont assisté à toute la scène et, selon Mathis, ont appelé la police quelques minutes après son interpellation de l’élève. Une équipe de la zone de police Germinalt est arrivée quelques minutes après le début des hostilités négrophobes et a décidé d’isoler Mathis. Contemplant avec crainte la police, il dit ne pas avoir compris pourquoi une telle présence était nécessaire : “J’observais la police et je me demandais ce qu’ils faisaient là alors qu’il s’agissait juste d’un élève qui m’avait traité de sale noir (…).” Et la mère répond pour lui : “C’est parce que tu es noir, mon fils, si tu avais été blanc, cela ne se serait jamais passé comme ça”.
Sortie de contexte 2
L’école va alors opérer comme cadre de normalisation de la négrophobie et agir comme s’il fallait défendre l’élève coupable d’une infraction aux yeux du code pénal, au détriment de la principale victime définie par les modalités du racisme scolaire comme le bourreau par excellence.
Il ne s’agit plus ici de condamner le responsable et l’absence de prise en charge de la part de l’établissement, mais bien de criminaliser le sujet de la négrophobie scolaire jugé « incontrôlable » et« indomptable« .