Article NBA : Les Imbattables d’Hier, les Intouchables d’Aujourd’hui : L’Évolution du Duel Offense-Défense en NBA


À suivre : Demain article sur Stephen Curry.

« Quel est le joueur le plus dur à défendre en NBA ?Stephen Curry ? »


📍-Article

Les Imbattables d’Hier, les Intouchables d’Aujourd’hui : L’Évolution du Duel Offense-Défense en NBA.🏀

De la dureté des années 90 à la permissivité du jeu moderne.

-Par Firebarzzz

-21 Novembre 2024


La NBA a toujours été un terrain de gladiateurs, où les étoiles offensives devaient prouver leur valeur face à des défenseurs implacables. Cependant, en 2024, la réalité du jeu a changé. Si des joueurs Luka Dončić, Giannis Antetokounmpo et Stephen Curry continuent de nous éblouir avec leurs talents offensifs, on ne peut ignorer une vérité amère : les grandes défenses, celles qui forgent des champions, semblent appartenir à une époque révolue.

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Quand la défense dictait le jeu : Le jeu des années 70 à 2000

Les années 70 : Naissance des remparts

Dans les années 70, les défenseurs étaient les piliers de leur équipe. Des joueurs comme Bill Russell (bien qu’il ait terminé sa carrière en 1969) ont ouvert la voie à une génération de spécialistes comme Kareem Abdul-Jabbar et Sidney Moncrief. À cette époque, défendre était une question d’honneur. Moncrief, double défenseur de l’année dans les années 80, disait : « Arrêter un joueur, c’était comme marquer un panier. » Aujourd’hui, rares sont ceux qui partagent cette mentalité.

Les années 80 : Les stratégies défensives

La décennie suivante a vu l’ascension des stratégies défensives comme Dennis Johnson et Michael Cooper. Dans un jeu physique dominé par des duels brutaux, les Lakers de Showtime et les Celtics de Larry Bird ont dû composer avec des adversaires féroces. Cooper, célèbre pour ses performances sur Magic Johnson ou Dr. J, se souvenait : « Chaque soir, je savais que si je lâchais mon homme, mon équipe pouvait perdre. Ça te pousse à te dépasser. »

Les années 90 : L’Âge d’Or de la défense

Les années 90 ont été l’apogée de la dureté défensive. Des noms comme Gary Payton, Scottie Pippen, Hakeem Olajuwon et Dennis Rodman suffisent à évoquer cette période où chaque panier marqué était une bataille. Gary Payton, surnommé « The Glove », se vantait : « Si je défends sur toi, bonne chance pour atteindre les 20 points. » Pendant ce temps, les Knicks de Pat Riley et les Pistons de Chuck Daly imposaient des « règles » officieuses : aucune facilité pour quiconque entraînait dans la peinture. Aujourd’hui, ces mêmes fautes seraient jugées flagrantes et souvent punies par des suspensions.


2024 : Une offensive trop facile ?

L’essor du flop et la chute de l’intégrité défensive

Dans le jeu moderne, le « flop » – ou simulation d’une faute – est devenu une arme bien trop courante. Même des superstars comme James Harden et LeBron James ont parfois abusé de cette tactique. Si des joueurs comme Joel Embiid dominateurs par leur physique, leur recours au jeu d’acteur pour provoquer des fautes agace bon nombre de puristes. Charles Barkley, ancien MVP, n’a pas mâché ses mots : « La moitié des fautes sifflées aujourd’hui me font rire. Si on jouait comme ça dans les années 90, Shaq aurait marqué 70 points par match. »

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Le Load Management : Quand les stars choisissent leurs combats

Une autre critique majeure du jeu moderne est le « Load Management ». Contrairement aux années 90, où les joueurs jouaient à chaque match comme si c’était leur dernier, de nombreuses stars proposent actuellement de se reposer pour éviter les blessures. Kawhi Leonard, souvent cité comme exemple, n’a joué qu’une fraction des matchs durant certaines saisons. Shaquille O’Neal a récemment déclaré : « Dans les années 90, si vous ne jouiez pas, quelqu’un d’autre prenait votre place. Aujourd’hui, c’est devenu une ligue de privilèges. »


Les guerriers d’hier contre les vedettes des réseaux sociaux

Un combat pour la gloire, pas pour les likes

La NBA moderne est indéniablement influencée par les réseaux sociaux. Les joueurs d’aujourd’hui, à l’instar de Ja Morant ou Zion Williamson, cultivent leurs marques personnelles autant que leur jeu sur le terrain. En comparaison, Michael Jordan ou Karl Malone, bien qu’icônes médiatiques, n’auraient jamais pu sacrifier leur performance pour soigner leur image. Jordan disait : « Ma publicité, c’est ce que je fais sur le terrain. »


Peut-on encore rêver de guerriers défensifs ?

Malgré ce contexte, certains joueurs modernes perpétuent la tradition défensive. Marcus Smart, Jrue Holiday et Draymond Green sont des exemples de combattants qui n’ont pas peur du défi. Mais même ces rares exceptions peinent à maintenir une intensité défensive constante dans un jeu où les règles provoquent les attaques. Comme l’a dit Scottie Pippen : « Si on jouait aujourd’hui, je serais meilleur marqueur. Mais où est le défi ? »


Un jeu en quête d’identité

Le basket-ball reste un sport magnifique, mais la comparaison entre les époques met en lumière un déclin du combat et de la détermination défensive. Les règles actuelles maintiennent le spectacle, mais à quel prix ? Les guerriers d’hier, qui se battaient chaque soir pour arracher une victoire, manquent cruellement à la NBA d’aujourd’hui. Espérons que les générations futures sauront équilibrer spectacle et combativité, pour redonner au jeu sa gloire d’antan.


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– « Stephen Curry : Le Joueur le Plus Difficile à Défendre en NBA ?« 


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Author: Firebarzzz

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