Paris – « The Days of Old » – Album:Sleeping With The Enemy – (1992) – Prod: Paris – Label: Scarface Records – Hip-hop 🎶



🎙️ARTIST: Paris
📣TITLE: The Days Of Old
💿ALBUM: Sleeping With The Enemy
📆RELEASED: (1992)


📍 La Note Firebarzzz ‼️

Titre de la Chanson : The Days of Old
Artiste : Paris (Oscar Jackson, Jr.)
Album : Sleeping with the Enemy
Année de Sortie : 1992
Label : Scarface Records
Producteur : Paris
Sample : « Mysterious Vibes » par The Blackbyrds


Sortie en 1992 sur l’album Sleeping with the Enemy, « The Days of Old » est l’une des chansons les plus marquantes de Paris, de son vrai nom Oscar Jackson, Jr. Cet album a été produit par l’artiste lui-même sous son label Scarface Records. Connu pour ses positions radicales et engagées, Paris est une figure emblématique du rap politique des années 90. Il ne s’agit pas ici d’une simple œuvre musicale, mais d’une véritable critique sociopolitique, nourrie par des événements et tensions historiques. Le morceau utilise le sample « Mysterious Vibes » du groupe The Blackbyrds, ajoutant une profondeur musicale à un texte déjà lourd de sens.

Au début des années 90, le climat politique aux États-Unis est marqué par des tensions raciales exacerbées, notamment à la suite des émeutes de Los Angeles en 1992. Le rap devient un moyen pour de nombreux artistes afro-américains d’exprimer leur colère face aux injustices sociales, à la brutalité policière et à l’inégalité systémique. Paris, avec son éducation universitaire en sciences politiques et sa conscience de la lutte des classes, se distingue par son approche radicale et sa critique acerbe du gouvernement américain.

L’album Sleeping with the Enemy est un projet profondément contestataire, dans lequel Paris exprime une opposition directe aux abus des autorités et à l’oppression institutionnalisée. « The Days of Old » s’inscrit dans cette lignée, mais au-delà de la simple protestation, il s’agit également d’une réflexion nostalgique sur une époque révolue.


📍 »The Days of Old »

« The Days of Old » évoque une forme de nostalgie pour une époque où, selon Paris, les Afro-Américains avaient davantage de contrôle sur leur communauté et étaient plus unis face à l’adversité. Dans cette chanson, Paris dépeint un contraste entre le passé et le présent, entre une période où les luttes étaient peut-être plus directes et moins contaminées par la consommation de masse, et une époque contemporaine où les valeurs semblent compromises par la culture dominante et la soumission au matérialisme.

Les paroles sont empreintes de frustration face à ce qu’il perçoit comme une perte de l’esprit combatif des Afro-Américains, remplacé par une quête de l’assimilation et du confort matériel. Cette critique est renforcée par le contexte du début des années 90, où des divisions au sein des communautés afro-américaines commencent à se faire sentir, entre ceux qui adoptent une posture plus conciliante avec les institutions et ceux qui, comme Paris, prônent la révolte.


📍Le sample « Mysterious Vibes » des Blackbyrds : Un choix significatif

L’un des aspects notables de la chanson est l’utilisation du sample « Mysterious Vibes » du groupe The Blackbyrds. Les Blackbyrds, formés dans les années 70, sont un groupe de jazz-funk qui a su capturer l’énergie de la musique noire de l’époque, tout en y injectant des éléments de soul et de groove. En choisissant de sampler cette pièce, Paris fait référence à une époque où la musique afro-américaine était en pleine expansion, synonyme de liberté créative et de résistance culturelle.

Le sample « Mysterious Vibes » apporte une ambiance mystérieuse et planante à la chanson, tout en rappelant la sophistication musicale du passé. Ce choix symbolise également la connexion avec les racines culturelles, un pont entre le passé glorieux et le présent incertain. Dans ce contexte, la musique sert de rappel à une époque où l’art était un vecteur de revendications sociales puissantes.


Les thèmes centraux de la chanson

  1. Nostalgie et retour aux sources : Comme le titre le suggère, « The Days of Old » renvoie à un temps révolu, une époque idéalisée où la communauté afro-américaine aurait été plus résistante face aux oppressions. Paris évoque l’importance de se reconnecter avec cet esprit de solidarité et de combativité.
  2. Critique de la modernité : La chanson critique les dérives du capitalisme et de la société de consommation qui, selon Paris, ont détourné les Afro-Américains de leurs luttes originelles. Il condamne l’aliénation et la passivité face à un système qui continue d’opprimer.
  3. Appel à la conscience collective : « The Days of Old » n’est pas qu’une simple dénonciation. Paris utilise la chanson pour appeler à une prise de conscience collective, exhortant ses pairs à ne pas oublier leurs racines et à ne pas se laisser séduire par les faux idéaux de la réussite matérielle promus par la société dominante.

📍Analyse’zzz

Couplet 1

Ce couplet de Paris reflète à la fois une nostalgie du passé et une critique acerbe de l’évolution de la société, en particulier au sein des communautés afro-américaines. Voici une analyse approfondie des thématiques abordées dans ce passage :

1. Nostalgie de l’enfance et de l’innocence perdue

Le couplet commence par une réminiscence des jours d’enfance où la vie semblait plus simple et insouciante :

« Reminiscin’ back when I was only a child / Back in the days of livin’ carefree lifestyles ».

Paris évoque une époque où l’enfant qu’il était vivait dans une certaine légèreté, où « être mauvais » (faire des bêtises) était « cool » tant que cela restait sans conséquences graves. Les enfants de l’époque trouvaient toujours de quoi s’occuper, en opposition à une époque actuelle où les loisirs innocents semblent disparus :

« As long as we wasn’t caught, bein’ bad was cool / And we were never at a loss for something to get into ».

2. Une communauté soudée et des repères collectifs

Le vers suivant met en avant des souvenirs d’une enfance vécue au sein d’une communauté unie, avec des activités collectives comme jouer dans le parc ou dans la cour de l’école :

« Children in the neighbourhood, down at the park / Sunny days when we played at the old schoolyard ».

Ces moments représentent des scènes de vie partagée, où l’unité et la fraternité étaient palpables. Paris cite deux personnes en particulier, « Kenny M. » et « Big Gene », qui incarnaient cette familiarité et cette camaraderie :

« Where kickin’ it live was a familiar scene / Kenny M. and Big Gene know what I mean ».

Ces vers mettent en lumière l’idée d’une enfance passée dans un environnement communautaire où les relations humaines étaient importantes, pleines de chaleur et d’émotion.

3. La dégradation de la société actuelle

À partir de ce point, le couplet prend un tournant vers la désillusion. Paris déplore que la vie ait changé pour le pire :

« But nowadays, it seems life just ain’t the same / Everybody’s involved in the game or a gang ».

Il met en lumière la montée de la violence et des gangs, suggérant que la jeunesse contemporaine est absorbée par le « game » (soit la quête d’argent et de pouvoir, souvent associée à des activités criminelles) ou impliquée dans des gangs. Cette évolution reflète la perte de l’innocence et de la simplicité, un contraste avec la légèreté de l’enfance qu’il décrit plus tôt.

4. Perte de l’humanité et indifférence face à la mort

Paris exprime également une profonde tristesse face à la manière dont la mort est devenue banale dans les quartiers. Le manque d’empathie et d’amour se manifeste dans les regards froids et indifférents des autres :

« And when we die, it seem like nobody cares / It ain’t no love in they cold-hearted stares ».

Ce vers souligne une aliénation sociale où la violence et la mort sont devenues des réalités si omniprésentes qu’elles ne provoquent plus aucune réaction émotionnelle. Cette déshumanisation est une conséquence de la violence systémique et du désespoir qui gangrènent les communautés.

5. Le jeu de la violence devenu réalité

Paris fait ensuite une comparaison puissante entre les jeux d’enfants et la réalité violente des rues d’aujourd’hui :

« Now Cowboys and Indians become real-life shit ».

Autrefois, « Cowboys et Indiens » n’était qu’un jeu symbolique, mais dans la société contemporaine que décrit Paris, cette rivalité ludique s’est transformée en une violence réelle et tragique. La guerre des gangs ou la violence armée n’ont plus rien d’un jeu enfantin ; elles sont devenues des batailles réelles qui coûtent la vie.

6. Le froid du cœur et la perte de sens

Le couplet se termine sur une note sombre et fataliste, où Paris déplore la manière dont la vie a perdu sa valeur lorsque le cœur des gens est « froid » :

« And life means nothin’ when the heart is cold ».

Ce vers final condense la thématique principale du morceau : l’évolution d’une société où l’amour, l’empathie et la solidarité ont laissé place à la violence, à la méfiance et à l’indifférence. Paris affirme que la vie a perdu tout son sens dans une époque marquée par la froideur des sentiments et la déshumanisation. La phrase « It ain’t the same as the days of old » renforce l’idée que les « jours anciens » étaient marqués par une plus grande humanité et chaleur, une époque qu’il souhaite retrouver.

Ce couplet illustre parfaitement la thématique générale de la chanson « The Days of Old » : une nostalgie pour un passé plus simple et plus uni, confrontée à une critique acerbe de la société actuelle gangrenée par la violence, l’indifférence et la froideur émotionnelle. Paris, à travers ses souvenirs d’enfance, peint un contraste saisissant entre un passé idéalisé et un présent désenchanté.

Couplet 2

Ce couplet poursuit l’analyse de Paris sur l’état des communautés afro-américaines contemporaines, en mettant en lumière les problèmes internes tels que la violence entre Noirs et l’érosion des valeurs d’unité et de dignité. Voici une analyse détaillée de ce passage.

1. L’unité et l’amour, mais avec des limites

Le couplet commence par une déclaration positive sur l’unité et l’amour au sein de la communauté :

« It’s a unity thing, much love for my people here / But what good is love if the people don’t really care? »

Paris exprime son attachement à l’idée d’unité au sein de la communauté noire, mais remet rapidement en question la valeur de cet amour s’il n’est pas accompagné d’une véritable préoccupation pour les autres. Il souligne l’ironie d’une communauté qui parle d’amour et d’unité, mais qui, dans la réalité, ne semble pas agir en conséquence pour s’entraider ou se protéger mutuellement.

2. La violence et l’anarchie dans les quartiers

Il poursuit en faisant une métaphore qui fait référence à l’O.K. Corral, une fusillade historique du Far West, pour illustrer la violence omniprésente dans les quartiers noirs :

« The triggers are cold at the O.K. Corral / But it ain’t okay when my people live foul ».

Le contraste est clair : bien que l’imagerie des armes et des fusillades puisse être perçue comme une forme de folklore (comme dans l’O.K. Corral), dans la vie réelle des quartiers afro-américains, cette violence est dévastatrice et inacceptable. Le mot « foul » renvoie ici à un mode de vie corrompu, où les individus vivent dans la brutalité et sans respect pour la vie des autres.

3. La violence entre Noirs (black-on-black crime)

Paris aborde ensuite directement le sujet de la violence intra-communautaire :

« Another sad case of the black-on-black / It’s a fact, some of our people don’t know how to act ».

Le phénomène de la « black-on-black crime » (la violence entre Noirs) est un sujet récurrent dans les débats sociaux, souvent utilisé pour critiquer ou dénigrer la communauté noire. Paris ne nie pas cette réalité, mais l’aborde avec une nuance : certains membres de la communauté ne savent pas comment se comporter de manière civilisée ou constructive. Il exprime une profonde tristesse face à cette violence, mais son ton est également critique envers ceux qui y participent.

4. La peur et la paralysie au quotidien

Paris souligne ensuite l’impact que cette violence a sur la vie quotidienne des Afro-Américains :

« Can’t go to the club, can’t to the store / Can’t chill with your girl, can’t go to the show ».

Ces vers montrent que la peur et la menace de la violence restreignent considérablement les libertés des gens. Il est dangereux de sortir, même pour des activités banales comme aller au club, faire des courses ou passer du temps avec sa petite amie. Cette restriction de la liberté reflète le climat de tension et d’insécurité permanent qui pèse sur la communauté.

5. La stigmatisation et l’auto-perception

Paris décrit ensuite l’effet psychologique de cette violence, non seulement sur la perception extérieure, mais aussi sur la perception que les Noirs peuvent avoir d’eux-mêmes :

« You start to believe that black folk are savage but / Before you do, allow me to say / That in the old days we didn’t act that way, see ».

Ici, il évoque le danger de l’intériorisation des stéréotypes racistes. L’exposition constante à la violence et à la criminalité pousse même certains membres de la communauté à croire que les Afro-Américains sont intrinsèquement « sauvages ». Mais Paris tient à rappeler que ce comportement n’est pas représentatif de la véritable essence de la communauté. Il appelle à se souvenir d’une époque où les Noirs se comportaient différemment, avec dignité et respect.

6. Les racines historiques et la grandeur passée

Dans les vers suivants, Paris fait référence aux racines nobles de la communauté afro-américaine :

« Kings and Queens were the names of the righteous / But the sons of slaves are insane and we might just / Self-destruct and erupt without a chance to grow ».

Il rappelle que dans les temps anciens, les Noirs étaient des rois et des reines, des dirigeants justes et respectés. En revanche, il décrit une déchéance tragique dans la société contemporaine, où les descendants d’esclaves semblent avoir perdu cette grandeur, devenant « insane » (fous) à cause des conditions oppressives et du cycle de la violence. Paris met en garde contre le risque d’autodestruction si la communauté ne retrouve pas sa conscience collective et son potentiel de croissance.

7. La chute de la communauté et la perte des valeurs

Le couplet se termine par une phrase qui résume l’état actuel de la communauté :

« This ain’t the days of old ».

Cette conclusion rappelle une fois de plus que la situation actuelle est loin de celle des « jours anciens » évoqués dans le titre de la chanson. Paris déplore la perte des valeurs ancestrales de dignité, d’unité et de respect, suggérant que la communauté a sombré dans un état de confusion et de violence.

Ce couplet montre l’engagement de Paris envers la communauté afro-américaine tout en exprimant une profonde frustration. Il met en lumière les paradoxes d’une société qui prône l’unité mais où la violence interne (black-on-black crime) est omniprésente, et où la peur et la haine deviennent des réalités quotidiennes. Paris rappelle que l’histoire des Afro-Américains est marquée par une grandeur passée, mais il souligne également le risque que cette communauté continue de se détruire si elle ne retrouve pas ses racines et ses valeurs. Le contraste entre les « jours anciens » et la réalité actuelle sert de base à la critique sociale de Paris, qui appelle à un retour à la dignité et à une conscience collective pour éviter la destruction.

Couplet 3

Ce couplet de la chanson « The Days of Old » de Paris aborde la question de la responsabilité collective au sein de la communauté afro-américaine, tout en dénonçant les dynamiques systémiques d’oppression. Il met en lumière les cycles destructeurs qui persistent dans la société et invite à une prise de conscience avant qu’il ne soit trop tard. Voici une analyse approfondie de ce passage.

1. L’urgence du changement

Le couplet s’ouvre sur une interrogation directe sur le coût de l’inaction :

« So I say, what will it take before we change up? / Some more of us dead, or more of us locked up? »

Paris exprime une frustration face à l’apathie et l’absence de changement au sein de la communauté. Il se demande ce qu’il faudra encore subir avant de réagir collectivement : plus de morts ou plus de personnes emprisonnées ? Ce questionnement montre la gravité de la situation, où la violence et l’incarcération massive des Afro-Américains deviennent des conséquences presque inévitables de l’inaction.

2. Dénonciation du blâme systématique du « blanc »

Il continue en évoquant une tendance récurrente dans la communauté à blâmer les Blancs pour tous les maux :

« Or maybe even more of us will blame the white man / Before we understand now the problem’s not him ».

Paris ne nie pas les responsabilités historiques et actuelles du racisme systémique, mais il invite à aller au-delà de la simple accusation du « blanc » en tant que coupable unique. Il affirme que la communauté doit aussi prendre ses responsabilités et comprendre que la solution réside en grande partie en elle-même. Blâmer uniquement les Blancs sans introspection ni action constructive au sein de la communauté ne résoudra pas les problèmes profonds qui existent.

3. Un avertissement contre l’universalité mal placée

Dans les vers suivants, Paris adopte une position critique vis-à-vis de l’idéalisme universaliste :

« What I’m tellin’ ya is actual fact / I’m ain’t pro-human ’cause all humans ain’t pro-Black ».

Il met en garde contre un humanisme naïf ou mal placé, qui prône une unité générale de l’humanité sans prendre en compte les spécificités des luttes raciales. Selon Paris, tous les humains ne soutiennent pas la cause noire, et donc être « pro-human » (pro-humain) sans être spécifiquement « pro-black » est problématique. Il insiste sur la nécessité de défendre spécifiquement les droits et les intérêts des Afro-Américains dans un monde où le racisme structurel persiste.

4. Les conspirations contre la communauté noire

Paris rappelle également l’existence de forces systématiques qui cherchent à opprimer les Noirs :

« Remember in your mind that there still exists / A plan to bring down a black fist ».

Cette métaphore du « black fist » (poing noir) renvoie à l’image du pouvoir noir et de la résistance (souvent représentée par un poing levé en symbole de la lutte pour les droits civiques). Paris fait référence à des stratégies sociales, économiques et politiques mises en place pour affaiblir la communauté noire et l’empêcher de s’émanciper ou de résister efficacement.

5. La lutte contre l’injustice est un combat difficile

Il poursuit en décrivant la difficulté de cette lutte :

« See the struggle is uphill, life’s at a standstill ».

La lutte contre le racisme et l’oppression est décrite comme un combat ardu, comparable à une montée difficile. La vie est « à l’arrêt », suggérant que les progrès sont lents, voire inexistants, malgré les efforts de la communauté.

6. Les cycles destructeurs au sein de la communauté

Paris illustre ensuite la destruction des familles et la violence interne avec une référence à un conte traditionnel, détourné pour souligner l’impact de la violence sur les relations :

« Jack popped Jill, now he don’t act real ».

En reprenant la comptine « Jack and Jill », Paris montre comment la violence et la trahison au sein des relations personnelles détruisent la confiance et les fondements de la communauté. Jack « popping » Jill peut se référer à une forme de violence physique ou émotionnelle, marquant une rupture dans la relation.

La suite du couplet met en lumière les conséquences économiques et sociales de cette violence :

« And every livin’ moment got her singin’ the blues / Her sole provider can’t afford the baby’s shoes ».

Paris décrit ici une mère qui souffre à cause de la situation de précarité créée par un système qui rend difficile pour son partenaire de subvenir aux besoins de la famille. Cette situation est une représentation tragique de la pauvreté et des privations que subissent de nombreuses familles afro-américaines. La référence aux « blues » symbolise la douleur et la mélancolie liées à cette oppression quotidienne.

7. Le cycle de la pauvreté et la « Black Holocaust »

Il décrit ensuite la nature cyclique de ces luttes, un cercle vicieux de pauvreté, de violence et de désespoir qui persiste de génération en génération :

« That’s the cycle so many of us go through / America’s black holocaust continues ».

En utilisant le terme « Black Holocaust », Paris souligne l’ampleur du traumatisme subi par les Afro-Américains, comparant leur oppression continue à une catastrophe génocidaire. Il met en lumière les souffrances accumulées sur plusieurs siècles, du commerce des esclaves aux conditions de vie contemporaines marquées par la marginalisation et l’oppression systémique. Ce terme est fort, car il place le vécu afro-américain dans une perspective historique de violence et d’extermination culturelle et économique.

8. Un appel à la prise de conscience avant qu’il ne soit trop tard

Le couplet se termine par un appel urgent à une prise de conscience collective :

« And I just hope we wake up soon before we fold / I miss the days of old ».

Paris espère que la communauté se réveillera avant qu’il ne soit trop tard, avant que la destruction et l’effondrement ne soient irréversibles. Il termine sur une note de nostalgie pour les « jours anciens », un temps qu’il perçoit comme étant plus uni et plus digne. Cela résonne avec le thème global de la chanson, qui regrette la perte des valeurs et des liens qui autrefois définissaient la communauté.

Ce couplet quant à lui exprime la frustration de Paris face à l’état actuel de la communauté afro-américaine, tout en soulignant les responsabilités individuelles et collectives. Il appelle à une prise de conscience des problèmes internes et externes qui affectent la communauté, tout en dénonçant le cycle de violence, de pauvreté et d’oppression qui persiste. Paris rejette l’idée que la simple accusation du « blanc » résoudra les problèmes, et insiste sur la nécessité d’un réveil collectif pour éviter une autodestruction. Sa nostalgie pour les « jours anciens » reflète un désir de revenir à des valeurs plus nobles et à une conscience communautaire plus forte.


📍Lyrics

https://genius.com/Paris-rap-the-days-of-old-lyrics


« The Days of Old » est une pièce essentielle dans l’œuvre de Paris, à la fois par son message politique percutant et par son hommage à une époque passée, riche de luttes et de solidarité. En utilisant un sample de The Blackbyrds, Paris crée un lien entre le passé et le présent, tout en soulignant l’importance de la mémoire historique dans la lutte pour la justice. Cette chanson, comme l’ensemble de l’album Sleeping with the Enemy, est une expression brute et directe de la colère et de la frustration face à l’injustice sociale, tout en étant un appel à une renaissance de la conscience afro-américaine.

Concentration et paix.✨

Liens

https://youtube.com/channel/UCfpkjQpVw_yL0_AmoWP7eiA?si=GYjVA_pG0GurApJV

https://youtube.com/@guerrillafunkrec?si=1igi0NyAT0gbDizI


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Author: Firebarzzz

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