🎙️ARTIST: Pharoahe Monch
📣TITLE: Simon Says
💿ALBUM: Internal Affairs
📆RELEASED: (1999)
📍La Note Firebarzzz
« Simon Says » de Pharoahe Monch (1999)
Sortie en 1999, « Simon Says » est l’un des morceaux les plus emblématiques du rappeur américain Pharoahe Monch, membre du duo Organized Konfusion avant de poursuivre une carrière solo. La chanson figure sur son premier album solo, Internal Affairs, et est rapidement devenue un classique du hip-hop, marquant l’histoire pour son beat percutant, ses paroles directes et l’impact qu’elle a eu dans la culture du rap à la fin des années 1990.
📍Le Son et la Production
« Simon Says » est immédiatement reconnaissable grâce à son sample de trompettes tiré du thème du film japonais Godzilla vs. Mothra (1964), composé par Akira Ifukube. Ce son puissant donne à la chanson une dimension épique, presque cinématographique, qui capte instantanément l’attention. Le beat, produit par Pharoahe Monch lui-même, repose sur une boucle simple mais agressive, assortie de percussions lourdes. Le refrain, où Monch commande à l’auditeur de « Get the f**k up! », a largement contribué à la nature de banger de la chanson dans les clubs et sur les scènes de concerts.
📍L’Impact sur la culture
Dès sa sortie, « Simon Says » s’est imposée dans les playlists de clubs, radios, et émissions télévisées, en raison de son énergie explosive. Pharoahe Monch s’adresse à son public avec autorité et charisme, et le refrain est devenu un hymne incontournable des fêtes et des scènes hip-hop. Le morceau a aussi reçu une large rotation sur MTV et d’autres chaînes musicales, renforçant la visibilité de Pharoahe Monch sur la scène mainstream.
Ce succès a permis à « Simon Says » d’atteindre la 97e place du Billboard Hot 100 et la 3e place des Billboard Hot Rap Singles. Le morceau est devenu un incontournable de la culture hip-hop underground, apprécié à la fois pour son style agressif et sa production unique.
📍La Controverse autour du Sample
Bien que le morceau ait connu un énorme succès, il a également été marqué par une controverse juridique. Le sample non autorisé du thème de Godzilla vs. Mothra a conduit à des poursuites judiciaires de la part de Toho, la société japonaise propriétaire des droits du film. Cette action en justice a forcé Pharoahe Monch à retirer l’album Internal Affairs de la circulation pendant un certain temps, rendant l’album rare et difficile à trouver dans les années suivantes.
Malgré cette bataille juridique, « Simon Says » est resté une pierre angulaire du hip-hop des années 1990. La rareté de l’album a même contribué à son statut de culte parmi les collectionneurs de disques et les fans de hip-hop.
📍20 ans après…
Plus de vingt ans après sa sortie, « Simon Says » reste un morceau emblématique qui est régulièrement joué dans des concerts, des festivals et des événements hip-hop à travers le monde. Il a été repris et samplé par divers artistes, et sa présence dans la culture populaire perdure.
Pharoahe Monch a continué à construire une carrière respectée, mais « Simon Says » demeure son morceau signature, le plus reconnu de son répertoire. La chanson incarne une époque où le hip-hop était en pleine transformation, marquée par une fusion entre le rap underground et le mainstream. Son énergie brute, son hook mémorable et son impact indélébile sur la scène hip-hop assurent que « Simon Says » restera dans les annales du genre.
En dépit des défis juridiques et des complications entourant son sample, « Simon Says » a su s’imposer comme un classique intemporel du hip-hop. Pour Pharoahe Monch, cette chanson représente à la fois une étape déterminante dans sa carrière et un témoignage de l’influence durable qu’il a eue sur la scène rap.
📍Lyrics
[Intro]
Uh-uh, uh-uh, uh-uh
Uh-uh, uh-uh, uh
Uh-uh, uh-uh, uh-uh
Uh-uh, uh-uh, ahh
[Chorus]
Get the fuck up
Simon says, « Get the fuck up »
Throw your hands in the sky (Buck-buck-buck-buck-buck)
Queens is in the back sipping ‘gnac, y’all, what’s up?
Girls, rub on your titties (Yeah)
Yeah, I said it, rub on your titties
New York City gritty committee pity the fool
That act shitty in the midst of the calm, the witty
[Verse 1]
Y’all know the name (Uh)
Pharoahe fuckin’ Monch, ain’t a damn thing changed (Uh)
You all up in ya Range and shit, inebriated (Uh-huh)
Strayed from your original plan, you deviated
I alleviated the pain with long-term goals
Took my underground loot, without the gold
You sold Platinum ’round the world, I sold wood in the hood
But when I’m in the street and shit, it’s all good
I’m soon to motivate a room, control the game like Tomb Raider
Rock, clock dollars, flip tips like a waiter
Block shots, style’s greater, let my lyrics anoint
If you holding up the wall, then you missin’ the point
[Chorus]
Get the fuck up
Simon says, « Get the fuck up »
Put your hands to the sky (Buck-buck-buck-buck-buck)
Brooklyn in the back shooting craps now, what’s up?
Girlies, rub on your titties (Yeah)
Yeah, fuck it, I said rub on your titties
New York City gritty committee pity the fool
That act shitty in the midst of the calm, the witty
[Verse 2]
Yo, where you at? (Yo, where you at?) Uptown, let me see ’em
Notorious for the six-fives and the BMs
Heads give you beef, you put ’em in the mausoleum
And shit don’t start pumping ’til after 12 p.m.
Uh, ignorant minds, I free ’em
If you tired of the same old everyday, you will agree I’m
The most obligated, hard and R-rated
Slated to be the best, I must confess, the star made it
Some might even say this song is sexist-es
‘Cause I asked the girls to rub on their breast-eses
Whether you’re riding the train or a Lexus-es
This is for either or Rollies or Timex-eses
Wicked like Exorcist, this is the joint
You holding up the wall then you missing the point
[Chorus]
Get the fuck up
Simon says, « Get the fuck up »
Throw your hands in the sky (Buck-buck-buck-buck-buck)
The Bronx is in the back shooting craps now, what’s up?
Girls, rub on your titties (Yeah)
I said, rub on your titties
New York City gritty committee pity the fool
That act shitty in the midst of the calm, the witty
[Outro]
New Jeruz (Get the fuck up)
Shaolin, yeah (Get the fuck up)
Long Isle, c’mon (Get the fuck up)
Worldwide, c’mon, c’mon (Get the fuck up