TPMP : Les chroniqueurs millionnaires qui jouent les donneurs de leçons

L’escroquerie à bon dos. Sur les plateaux télé, ces visages familiers n’hésitent pas à jouer les moralistes, à taper sur la gauche et à défendre les milliardaires. Mais au fond, ne sont-ils pas simplement des lâches et des faibles, prêts à salir leur propre dignité pour quelques milliers d’euros par mois ?
Les chiffres sont clairs. Les chroniqueurs de Touche Pas à Mon Poste (TPMP) perçoivent des salaires mirobolants, bien loin du quotidien des Français qu’ils prétendent représenter. Voici ce que ces « petits bourgeois » du PAF empochent chaque mois :
- Kelly Vedovelli : 16 000 €
- Yann Moix et Éric Naulleau : 16 000 € chacun
- Gilles Verdez : 9 000 €
- Géraldine Maillet : 9 600 €
- Raymond Abou : 10 000 €
- Juliette Briens : 600 € par émission
- Bahia-Carla Stendhal : 400 € par émission
- Danielle Moreau : 500 € par émission
- Bernard Montiel : 1 000 € par émission
Et ces montants ne sont que des minimums . Plus ils participent à des émissions, plus leur cachet augmente. Exemple : Géraldine Maillet a touché 24 000 € HT en février 2024.
La fausse indignation des millionnaires de la télé
Chaque soir, ces chroniqueurs donnent leur avis sur tout, attaquant exclusivement la gauche et défendant les ultra-riches. Mais en réalité, ils sont eux-mêmes grassement payés pour alimenter la machine médiatique du cynisme.
Ceux qui dénoncent « l’assistanat » ne se privent pas d’empocher des milliers d’euros pour quelques heures passées à débattre sur des sujets polémiques, bien souvent au détriment de toute honnêteté intellectuelle. Le tout, sous l’œil bienveillant de leur patron, Cyril Hanouna, multimillionnaire lui aussi.
Quand l’argent coule à flots, la dignité n’a plus sa place. Ces chroniqueurs, qui aiment donner des leçons à longueur d’antenne, ne sont finalement que les valets du système qu’ils prétendent analyser.
Pendant que certains luttent pour boucler leurs fins de mois, eux s’enrichissent en vendant leur crédibilité à la télé.
Mediapart a révélé ces chiffres ici . Une preuve de plus que la machine médiatique fonctionne sur une hypocrisie totale : ceux qui dénoncent la « bien-pensance » ne sont en réalité que des serviteurs bien rémunérés de l’ordre établi.