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« Autour de moi s’est arrêté le temps »
29 Janvier 2025
(1ere partie)
Dans le labyrinthe sordide où le temps semble suspendu, une femme se débat avec une existence qui se désintègre sous le poids invisible et écrasant d’une dépendance dévastatrice. Sa vie, autrefois une toile vivante de projets, de rires et d’amour familial, est maintenant réduite à une série de moments désordonnés, figés dans l’attente d’un prochain coup d’évasion. Le monde extérieur continue de tourner, mais pour elle, tout semble être devenu un instantané inerte, déformé par les délires de son esprit en ruine.
Le quotidien de cette mère est désormais une danse macabre entre les périodes de frénésie et d’effondrement. L’illusion de bonheur et d’énergie procurée par la substance dure se juxtapose brutalement à des périodes de dépression profonde et de désespoir. La famille, autrefois le centre de son univers, est devenue un décor flou, où ses enfants et son partenaire n’existent plus que comme des ombres passagères dans un film déformé. Les gestes qui étaient autrefois empreints d’amour sont maintenant teintés de froideur, de négligence, voire de cruauté.
Sa consommation est un cycle insatiable : une quête désespérée pour échapper à la douleur existentielle qui se renforce avec chaque dose. L’irréalité devient la norme, une couverture pour l’horreur qui se cache en elle, un déni absolu de la réalité brute. Elle se trouve prisonnière d’un monde parallèle où les repères temporels se sont effacés, où les engagements familiaux sont devenus des obligations superflues, des souvenirs lointains. Le déclin est visible dans ses yeux, dans son corps, dans l’absence de son esprit, qui semble se dissoudre lentement dans une brume d’hallucinations.
« Autour de moi s’est arrêté le temps »
(2ème partie)
Les crises de manque sont un spectacle tragique : des hurlements, des tremblements incontrôlables, une panique qui la consume et qui détruit tout ce qui l’entoure. Chaque épisode est une mise en scène de désespoir, une démonstration vivante de la manière dont la dépendance peut déchirer une âme, fragmenter une vie en morceaux irrécupérables.
Pour ceux qui doutent encore du pouvoir destructeur de ces substances, la réalité de cette femme est une preuve poignante. La cocaïne, tout comme d’autres drogues dures, n’est pas simplement un moyen d’évasion ; c’est une force implacable, capable de réduire des vies entières à des décombres. Elle n’est pas une faiblesse personnelle, mais un monstre dont les griffes s’enfoncent profondément dans les entrailles de l’existence, paralysant tout ce qui est humain et beau. Le temps autour de cette femme s’est arrêté, non pas en raison d’une pause dans la réalité, mais en raison de l’effritement inexorable de sa propre existence.
« Autour de moi s’est arrêté le temps »
(📍La Note Firebarzzz )
La drogue est un fléau insidieux qui gangrène Notre société, une peste moderne qui ronge les âmes et les corps, détruisant tout sur son passage. Elle ne fait pas de distinction, la couleur de peau ne compte pas, la différence n’existe plus, elle s’immisce partout : des cités populaires aux quartiers huppés, des banlieues aux centres-villes. Elle se nourrit du mal-être, de la misère sociale, de l’ennui, du vide existentiel, et en retour, elle brise des vies, pulvérise des familles, alimente une économie souterraine où règnent la violence et la peur. Chaque dose vendue finance le crime organisé, les guerres de territoire, les règlements de comptes sanglants qui laissent des corps criblés de balles dans des halls d’immeubles, ou au bord des routes. Les jeunes tombent dedans comme on tombe dans un piège, séduits par l’argent facile, aveuglés par l’illusion du pouvoir, entraînés dans une spirale où l’espérance de vie se mesure en mois.
Et pourtant, la société regarde ailleurs. Les politiques en parlent du bout des lèvres, balayent la question d’un revers de la main, comme si ce n’était qu’un problème marginal, comme si les quartiers entiers ne suffoquaient pas sous l’emprise de ce produit, comme si le deal n’était pas devenu un mode de vie, une fatalité. On stigmatise, on réprime, mais on ne cherche pas à comprendre, on ne s’attaque pas aux racines du mal. Résultat : la drogue continue de circuler, plus pure, plus dangereuse, plus accessible que jamais, et la machine infernale tourne comme un film sans fin. Derrière chaque ligne sniffée en boîte de nuit, derrière chaque seringue plantée dans une veine, derrière chaque pilule avalée en soirée, il y a du sang, des larmes, des existences brisées. Mais tant que l’économie parallèle prospère, tant que la demande est là, tant qu’il y a des clients pour entretenir le système, rien ne change. Parce qu’au fond, cette société n’en a rien à foutre. Firebarzzz !
« Autour de moi s’est arrêté le temps »
Remerciements
Mes remerciements les plus sincères au groupe IAM pour cette magnifique chanson, qui me fait du bien autant qu’elle me détruit. La force et la vérité de leurs paroles résonnent encore, témoins d’une réalité brutale qui n’a pas changé. Nous sommes dans les années 90, et le fléau est déjà là, insidieux, ravageur. La drogue s’infiltre partout, ronge les esprits, détruit les corps, alimente la misère et la violence. Elle façonne une économie parallèle où l’argent facile attire les âmes perdues, où les balles sifflent pour un territoire, où les jeunes se brûlent les ailes en pensant voler plus haut. Et pourtant, nous sommes en 2025, et le problème est toujours là, anticipé, ignoré, balayé d’un revers de la main par une société qui ferme les yeux. Les quartiers suffoquent sous son prise, les familles pleurent en silence, et le cycle infernal continue. Rien n’a bougé, sauf peut-être la pureté des produits, la brutalité des règlements de comptes, l’ampleur du business. Tant qu’il y aura de la demande, tant que l’argent coulera à flots, les discours resteront creux, les solutions absentes. IAM l’avait déjà dit avec une justesse implacable, et aujourd’hui encore, leurs paroles résonnent comme une claque. Rien n’a changé, sauf les générations sacrifiées.
Concentration et paix. Firebarzzz !
Liens Externes
Iam victoire de la musique 1995
https://youtu.be/v49KblX2QgU?si=uCd7psqq6SUeFrug
Clip IAM
https://youtu.be/WV4P77stvRw?si=Ys5-UkHYBram0BT0
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